Depuis près de 20 ans, Wully Aldini aide les personnes dans leurs démarches administratives à l’association PSP SQY. Tous les vendredis, il tient des permanences au centre social du Pont du Routoir.

«Mon travail, c’est d’expliquer ».

Il ne se passe par un jour sans que Wully Aldini ne doive trouver les bons mots pour éclairer la lanterne des personnes qui le sollicitent au point service aux particuliers, une prestation gratuite proposée par l’association PSP SQY. Il fait le lien entre la population et les administrations (Caf, sécurité sociale…) ou les organismes publics et privés.

« Je suis comme une passerelle » compare celui qui a une double casquette.

Il est conseiller énergie au siège de PSP à Trappes pour aider les particuliers à décoder leur facture, mieux comprendre leur consommation ou résoudre des impayés, « je prend contact avec l’entreprise et l’informe des souhaits du client » et il est conseiller animateur lors de ses permanences à Guyancourt.

« J’aide les habitants dans leur démarches administratives : écrire un courrier, remplir un dossier… je les renseigne en fonction du type de questions et je les oriente si ce n’est pas dans mes cordes ».

Un métier qu’il a découvert très jeune.

Originaire de la région Grand Est, Wully Aldini rejoint l’Île-de-France après son service militaire pour s’ouvrir de nouveaux horizons professionnels.

« Ce qui m’attendait là-bas, c’était l’usine » confie le Haut-Marnais.

Propulsé à 22 ans dans l’univers du social

Il arrive à Trappes à 22 ans et repère une offre d’emploi de conseiller animateur à l’association PSP SQY.

À cette époque, la structure en est à ses débuts, « nous n’étions que trois avec mon directeur puis l’équipe s’est agrandie ».

Il découvre peu à peu l’univers du métier de conseiller animateur où les situations difficiles sont monnaie courante et il apprend tout sur le tas,

« je ne savais pas encore que j’avais la fibre sociale ! Ce que j’aime dans ce métier c’est que tous les jours on en apprend ! Depuis dix-neuf ans je ne fais pas la même chose, quand je suis arrivé les dossiers de CMU (Couverture Maladie Universelle ndlr) se faisaient en version papier alors qu’aujourd’hui on se dirige vers du numérique donc c’est encore une autre méthode ».

Mais qu’importe car apprendre pour mieux aider est devenu son crédo au fil des années.