La volonté municipale

Construit dans les années 1970, le quartier des Garennes a été au cœur de l’aventure de la « ville nouvelle ». Il s’est développé grâce à une dynamique humaine formidable et à des services publics nécessaires : écoles, crèche, maison de quartier, centres de loisirs, université, Observatoire de Versailles-Saint-Quentin… Et le quartier se distingue par sa réelle mixité : pavillons comme immeubles collectifs, habitations privées comme sociales.

Les Garennes ont connu plusieurs évolutions pour améliorer leur cadre de vie et entretenir leur patrimoine : réhabilitations de rues et immeubles d’habitations, sortie de terre de nouvelles résidences pour compléter la diversité de l’offre de logements sur le quartier…

Aujourd’hui, le quartier vieillit naturellement. La Ville travaille donc à préserver son patrimoine, tout en poursuivant une dynamique de modernisation. En témoigne le réaménagement de la place Jacques-Brel, un des engagements pris en 2020 par la Ville.

 

Sommaire des sujets abordés

• Place Jacques-Brel : réaménagement d’un lieu de vie emblématique pour un quartier durable et solidaire
• Le rapprochement des groupes scolaires Desnos-Cocteau et Poulenc-Brassens
• Des évolutions pour un meilleur cadre de vie
• La Ville mobilisée pour inciter les bailleurs à rénover

Place Jacques-Brel : réaménagement d’un lieu de vie emblématique pour un quartier durable et solidaire

Novembre 2024 marquera le début du réaménagement de la place Jacques-Brel, lieu de vie emblématique qui participe au renouveau des Garennes, afin d’en faire un quartier durable et solidaire.

La place va connaître de nombreuses transformations, dont sa déminéralisation qui est une priorité : aujourd’hui, elle compte 75 % de minéral, demain ce sera 53 % de végétal.

Ce réaménagement d’envergure, auquel le Maire, François Morton, s’est engagé en 2020, apportera des améliorations essentielles pour répondre aux défis actuels du changement climatique, de l’accessibilité, de la solidarité… tout en s’inscrivant dans les priorités municipales : l’éduction et la jeunesse, la participation de toutes et tous à la vie locale, la transition écologique et les solidarités.

L’objectif du projet ? Créer un cadre de vie plus végétal, convivial et sécurisant pour que les habitants se réapproprient leur place, au quotidien comme lors de festivités.

 

Un projet construit avec et pour les habitants

Pour la Ville, le projet de réaménagement de la place ne pouvait se faire qu’en collaboration avec les habitants. Depuis décembre 2022, le conseil citoyen des Garennes s’investit pleinement pour que toutes et tous puissent profiter d’une place qui fait la part belle à la végétation, au partage et à la convivialité :

• création d’un espace sur internet pour regrouper les attentes des habitants,
• participation à des réunions d’étapes,
• propositions d’idées et retour d’expérience,
• mise en ligne d’un sondage pour les riverains au sujet de la palette végétale et du mobilier urbain…

Le 1er juillet 2024, une réunion publique a été organisée pour présenter aux habitants des Garennes le projet et les phases des travaux.

L’Espace Joseph-Kosma, ex-maison de quartier, a quant à lui évolué pour s’adapter aux besoins et envies des habitants. Il a relayé les attentes pour la place de ceux qui le fréquentent et ses portes resteront, bien entendu, ouvertes pendant les travaux pour accueillir ses activités habituelles de centre social des Garennes.

 

Un projet durable et respectueux

 

 

Étant donné l’ampleur du projet, les premières semaines du chantier créeront des nuisances sonores, notamment puisqu’il faut casser le béton. Mais la Ville suivra le chantier de près en se faisant le relais auprès des entreprises.

De plus, le chantier prendra en compte les aspects sociaux, économiques et environnementaux :

• matériaux durables,
• protection des arbres comme sur chaque chantier municipal
• préservation du patrimoine avec la sculpture-fontaine et l’amphithéâtre…

Le but : limiter son impact sur la planète et sur la vie du quartier, tout en favorisant la qualité de vie et la durabilité de la place.

 

Le rapprochement des groupes scolaires Desnos-Cocteau et Poulenc-Brassens

À la suite du réaménagement de la place Jacques-Brel, le groupe scolaire Poulenc-Brassens sera réhabilité afin d’intégrer les élèves de Desnos-Cocteau. Ce rapprochement des deux groupes scolaires a été présenté aux équipes éducatives et aux parents d’élèves. Il est pensé dans l’intérêt des Guyancourtois : Desnos-Cocteau étant une passoire énergétique, il représente ainsi un coût important, en plus du manque de confort, etc. Cette fusion permettra donc d’améliorer le cadre de vie : self pour les enfants et nouvelle cour d’école réalisée dans le cadre des réflexions menées par le Projet éducatif territorial et le Contrat local d’éducation (projet de cour végétalisée…). Les nouvelles réglementations environnementales des bâtiments dans le cadre de la Transition énergétique seront prises en compte pour la réhabilitation de Poulenc-Brassens.

La rentrée dans le nouveau bâtiment, plus vertueux en consommation d’énergie, se fera en septembre 2028 ou 2029 au plus tard, de sorte qu’un élève ayant commencé son année scolaire à Desnos-Cocteau ne change pas d’école en cours d’année.

Une fois la fusion faite, Desnos-Cocteau sera démoli.

Aucun projet n’est acté pour le terrain de l’actuelle école Desnos à ce jour. Une étude sera menée pour réaliser à terme une aire de jeux pour les grands enfants et jeunes ados. Le conseil citoyen sera invité à réfléchir sur le sujet et sur les autres projets pouvant être réalisés.

 

Des évolutions pour un meilleur cadre de vie

Depuis plusieurs années, de nombreux travaux ont été entrepris par la Ville ou par l’Agglomération à la demande de Guyancourt. Parmi eux :

 

La Ville mobilisée pour inciter les bailleurs à rénover

La Transition écologique et les solidarités étant des priorités pour la Commune, la question des réhabilitations énergétiques est primordiale pour elle. C’est pourquoi elle incite les bailleurs à rénover les habitations, d’autant plus dans un contexte de crise économique et d’augmentation du coût des charges d’énergie.

En 2022, la Conférence Communale du Logement Exceptionnelle, impulsée par le Maire, visait à interpeller les bailleurs sur l’augmentation de ces coûts. Depuis, une campagne de recensement des diagnostics de performance énergétique (DPE) a été réalisée.

Le but : mobiliser les bailleurs pour l’entretien et l’amélioration de leur patrimoine et agir en faveur des locataires, de leur budget et de leurs conditions de vie.

Parmi les travaux déjà effectués :

• Travaux de réhabilitation énergétique incluant des travaux d’isolation par l’extérieur du bâtiment (appelé parfois « TGV »), situé au niveau du mail des Garennes et du square Gabriel-Fauré (bailleur Antin Résidence). Elle a été suivie d’une campagne post-réhabilitation pour recueillir les éventuels désordres subits pendant les travaux pour y remédier.
• Travaux de réhabilitation énergétique incluant des travaux d’isolation par l’extérieur du bâtiment de l’immeuble situé au niveau du boulevard d’Alembert et du boulevard Beethoven (bailleur Toit et Joie).
• Travaux de « résidentialisation » boulevard Beethoven (bailleur I3F).
• Sollicité par les locataires et la Mairie, Seqens a commencé des études boulevard Beethoven et rue Jacques-Brel pour réhabiliter thermiquement 156 logements en y associant les locataires.

La Ville a permis d’accélérer certains projets et travaillent à ce que les autres réhabilitations nécessaires soient engagées. Il arrive aussi qu’elle joue un rôle clé de coordinateur et de médiateur quand plusieurs bailleurs doivent s’entendre pour planifier et engager des travaux sur des espaces qui leur sont communs.