Lucile Roger fait partie de l’association Guyancourt Orientation 78 depuis plus de vingt ans. De ses 4 ans à aujourd’hui, elle n’a jamais arrêté de courir et de porter les couleurs de son club.

Cette Guyancourtoise de 29 ans était haute comme trois pommes lorsqu’elle a commencé à faire de la course d’orientation.

« Je ne savais pas lire les numéros sur les balises et j’étais trop petite pour les attraper dans les arbres. J’ai appris à lire une carte avant même d’apprendre à lire à l’école ! » raconte Lucile, les yeux pétillant à l’évocation de ces souvenirs.

À cette époque, sa mère est trésorière de Guyancourt Orientation 78. Son père fait partie du comité directeur et tous deux dessinent la mascotte (un castor). Le club se compose d’un petit noyau d’adultes et de leurs enfants.

« On devait être sept. On aimait bien courir dans la forêt du Manet et au parc des Sources de la Bièvre. »

Très vite, entre 10 et 12 ans, l’orienteuse se tourne vers la compétition.

Une médaille d’argent en relais

Formée à l’école de course d’orientation du club guyancourtois, la jeune sportive a 16 ans quand elle décroche une médaille d’argent en relais aux championnats d’Europe jeunes en République Tchèque. Une discipline qu’elle apprécie particulièrement pour la cohésion d’équipe. Dans ce milieu, tout le monde se connait. La plupart du temps, lors des compétitions, elle retrouve des amis avec qui elle a débuté à Guyancourt.

« J’ai toujours couru pour mon club, même la veille de mes partiels » assure Lucile, devenue médecin de prévention à l’université Paris-Saclay.

La jeune femme fait partie du top 10 national des orienteuses et n’a pas l’intention de ralentir le rythme. L’an dernier, elle est arrivée 4e aux championnats de France et 5e aux championnats de France en relais.

Elle s’entraîne sept à huit heures par semaine pour pouvoir se représenter et profite des week-ends pour s’adonner à sa passion en France et en Europe. La course d’orientation fait partie intégrante de sa vie.

Ce qui la fait vibrer dans ce sport où l’enjeu est de trouver la juste vitesse pour réussir le parcours en un temps record ?

Le fait de courir dans la nature et de se sentir en symbiose avec elle, quitte à se retrouver nez à nez avec une famille de sangliers, en pleine nuit, au cœur de la forêt !

Ce qui a valu une bonne poussée d’adrénaline à notre coureuse aguerrie.