Le groupe LPO de Guyancourt, devenu groupe LPO de Saint-Quentin-en-Yvelines, réunit des amoureux d’oiseaux et a fêté ses 10 ans d’existence. Retour sur ses premiers pas.

Bergeronnettes des ruisseaux, martins pêcheurs, mésanges ou hérons, peuplent les espaces naturels environnants sans même parfois que nous les remarquions.

Leur chant ou leur présence ne sauraient en revanche, échapper à l’œil aguerri de Jean-Etienne Caradec, l’un des créateurs du groupe local de la Ligue pour la Protection des Oiseaux à Guyancourt.

Il y a dix ans, il s’est pris de passion pour les volatiles.

«Il y avait des portes ouvertes à la réserve naturelle de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines une fois par mois. J’y allais de bonne heure et j’écoutais les ornithos (amateurs d’ornithologie ndlr) qui venaient identifier les oiseaux. Je me souviens avoir vu des cormorans chasser en groupe et se déplacer comme des dauphins. Je n’avais vu ça nulle part ailleurs».

Il sera rejoint plus tard par d’autres Guyancourtois, Marie Carcy, Yannick Patis et Philippe Naudinot, «trois pointures ». L’aventure aurait pu s’arrêter là, mais le noyau d’amateurs ou « oiseleurs »
(dans le jargon), crée un groupe local de la LPO Île-de France à Guyancourt, le premier de la région. À l’époque, leur première action sera de dresser un inventaire ornithologique au parc de l’Ermitage à la demande de la Ville.

Des sorties ornithologiques chaque mois

10 ans plus tard, le groupe de férus d’oiseaux composé d’une quinzaine de membres a gardé son engouement intact pour partager ses connaissances et sensibiliser petits et grands à la défense de la biodiversité. Dès qu’ils le peuvent, les bénévoles s’impliquent dans les manifestations de la ville. Ils sont sollicités par plusieurs municipalités du territoire Saint-Quentinois et même des entreprises, qui pour certaines, deviennent des refuges LPO.

«Nous commençons à avoir un rayonnement plus large que Guyancourt, c’est pourquoi nous avons changé de nom» indique Jean-Étienne Caradec.

Le troisième dimanche de chaque mois, ces
passionnés organisent une sortie ornithologique, qu’ils ouvrent parfois au public. Cela a été le cas récemment dans le parc des Sources de la Bièvre.

«C’est un lieu très riche, il faut y aller au lever du jour. On peut voir des choses intéressantes si on prend le temps, c’est une école de patience et d’attention» reconnaît volontiers l’amoureux des
oiseaux.

Mais le jeu en vaut la chandelle lorsque se laisse apercevoir une mésange bleue ou plus rare, un balbuzard pêcheur. La Commune abriterait 161 espèces d’oiseaux. Parmi elles, des hirondelles, qui ont fait le bonheur des petits Guyancourtois. En 2019, deux membres du groupe local se sont mis en lien avec des écoles situées dans le quartier du Pont du Routoir où nichent des hirondelles des fenêtres pour travailler autour de ces oiseaux avec pas moins de sept classes.

Une expérience qui aura peut-être donné des ailes aux enfants !

Pour en savoir plus

Groupe local Saint-Quentin-en-Yvelines : guyancourt@lpo.fr