Le 27 septembre 2019, 1 271 écoliers Guyancourtois ont participé à l’opération « Nettoyons la nature ». Retour sur cette journée avec la classe de CM1 de l’école Paul-Langevin.

Ni le froid, ni le vent, ni les averses n’ont découragé les élèves de l’école Paul-Langevin à arpenter les abords de l’étang du Moulin à Vent, à l’affût du moindre déchet.

« La pluie, ça tombe tous les jours, mais la terre on n’en a qu’une ! » lance Eva.

Avec ses autres camarades de classe, équipée de chasubles, de gants et de sacs-poubelle, elle participe à l’opération « Nettoyons la nature ».

« Cette action s’inscrit dans le projet de notre école. De plus, nous avions beaucoup travaillé sur la thématique des déchets l’an dernier. Nous avons fabriqué des objets recyclés. Une personne du service Développement durable de la Ville est venue animer des petits ateliers sur le tri des déchets. Alors je me suis dit que ce serait dommage de ne pas participer à l’opération Nettoyons la nature, cette année » confie Noémie Brissaud, la professeure de la classe de CM1.

À ses côtés, Krystel Cassot, une maman venue prêter main forte :

« Je trouvais ça intéressant de participer et de venir aider. Ça a le don de m’énerver de voir des déchets par terre. J’en vois beaucoup à la sortie du collège de mon fils. Du coup j’avais envie de voir s’il y en avait beaucoup aussi ailleurs. J’avais envie d’aller sur le terrain ».

Aider la planète

Mégots, papiers, mouchoirs, canettes… sur le terrain les déchets ne manquent pas au grand regret des enfants et des enseignants. Toute la classe est motivée et préoccupée par l’impact de ces trouvailles dans la nature.

« On fait le tour partout pour ramasser les déchets comme ça ce sera propre » indique Enola. « C’est pour aider les animaux à pas s’étouffer et pour aider la planète. J’ai trouvé du verre et du plastique. C’est pas bien, juste à côté il y a des poubelles et des déchetteries » commente Mathis. « S’ils polluent trop, ça peut tuer les animaux et si les gens laissent des cigarettes, ça peut provoquer des incendies dans la forêt » ajoute Emmanuel. « Si on est poli, on ne jette pas les déchets par terre car on peut penser à l’avenir et aux enfants. On n’aimerait pas qu’on nous jette des déchets sur nous » souligne, à l’évidence, Ibtissem.

Les sacs-poubelle ne tardent pas à se remplir. La classe de CM1 n’est pas la seule à faire la chasse aux déchets ce jour-là. « Les 149 élèves des classes primaires participent » souligne Mélanie Stephan, la directrice. D’autres établissements leur ont emboîté le pas, comme le collège Les Saules.

« C’est intéressant de sensibiliser les plus jeunes. On espère qu’adultes ils seront plus responsables que les précédents. J’ai bon espoir qu’ils fassent attention à la planète » ajoute Krystel. L’avenir nous le dira.

Interview réalisée par Sarah Ferreira pour le Guyancourt Magazine 543 – Octobre 2019