Discours prononcé par François Morton le 14 janvier 2023
Monsieur le Sous-préfet,
Monsieur le Député,
Monsieur le Sénateur,
Mesdames et Messieurs les élus, Président, Maires, conseillers départementaux et municipaux
Messieurs les représentants des forces armées, de la sécurité publique et civile,
Mesdames et Messieurs les représentants d’établissements scolaires et d’associations,
Mesdames et Messieurs les dirigeants d’entreprises, commerçants et artisans,
Mesdames et Messieurs, chers amis,
Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. C’est un grand plaisir pour moi de vous retrouver si nombreux pour partager ce moment symbolique qui marque le passage vers la nouvelle année.
Alors que s’ouvre 2023, j’aimerais vous présenter mes vœux les plus sincères … à vous toutes et tous présents ce soir, ainsi qu’à vos familles et à vos proches. Toute l’équipe municipale se joint à moi pour vous souhaiter une année de joie, de santé et de réussites dans les projets qui vous tiennent à cœur.
J’ai douté jusqu’à la dernière minute, je l’avoue… me demandant si, cette année encore, j’allais être contraint d’annuler la cérémonie des Vœux de la Ville, comme nous avons dû le faire en 2021 et 2022… Pas de flambée virale, ni de coupure de courant soudaine, ouf, mais un changement de lieu comme les habitués n’ont pas manqué de le remarquer. Sans doute certains se posent-ils la question : oui, c’est notamment pour des raisons de sobriété énergétique que nous avons opté pour un samedi après-midi, dans un gymnase municipal qui vient d’être totalement relampé en LED, plutôt qu’au Pavillon Waldeck Rousseau qui est beaucoup plus consommateur d’énergie…
C’est aussi pour faciliter la venue des Guyancourtoises et Guyancourtois ne pouvant pas se déplacer en soirée, notamment pour des raisons de garde d’enfants. Alors que certaines villes organisent des cérémonies de vœux aux « personnalités » (c’est la formule choisie), j’ai souhaité un moment qui puisse nous réunir tous : habitants, élus, agents de la Ville et partenaires de la Commune. En toute simplicité.
Je préfère le mot « simplicité » à celui de « sobriété », qui est devenu LE mot à la mode depuis quelques mois. Simplicité dans nos manières d’être et de faire. Simplicité de notre action communale aussi, qui fluidifie et modernise son fonctionnement pour aller à l’essentiel : répondre aux besoins des Guyancourtois par un service public de proximité et de qualité. Simplicité enfin de nos rapports humains : alors que la crise économique (comme avant elle la crise sanitaire) incite au repli sur soi, il est essentiel de garder en tête ce qui fait l’identité de notre Ville : la Solidarité, le partage, l’ouverture aux autres. Guyancourt était, est et doit rester une Ville pour toutes et tous.
La simplicité passe d’abord par la nécessité d’aller à l’essentiel, sans superflu, excès de luxe ou raffinement. A l’heure où les ressources de la planète se raréfient et où le prix des matières premières flambe, c’est plus qu’une nécessité. La Ville de Guyancourt, comme toutes les collectivités locales françaises, n’a d’autre choix aujourd’hui que de s’imposer une véritable diète financière. Non pas que nous vivions jusque-là dans le luxe, loin de là, mais nous avons désormais à peine les moyens d’assumer les compétences qui sont dévolues aux communes et qui sont attendues des habitants. Les dotations que nous verse l’Etat ne sont clairement pas à la hauteur et elles ne cessent de fondre année après année : en 8 ans, nous avons perdu 4 millions d’euros de recettes. C’est colossal sur un budget communal. En 2014, cette dotation annuelle représentait 189 euros/habitants, aujourd’hui elle n’est plus que de 46 euros. A cela s’ajoute les prix exorbitants de l’énergie, qui pèsent aussi sur la Ville : pour 2023, nous avons évalué la hausse à 2,5 millions d’euros, rien que pour le gaz.
Heureusement, la Municipalité mène depuis de nombreuses années une politique visant à faire des économies de fonctionnement : actions volontaristes en matière d’économie d’énergie, rationalisation des m² dont la ville est propriétaire, diminution des dépenses de fonctionnement. Elle peut s’appuyer aussi sur le maintien de son attractivité économique qui, malgré la crise économique et la crise sanitaire, continue d’apporter des ressources précieuses. L’INSEE a recensé 489 créations d’entreprises dans notre commune en 2022, dont 43% dans le commerce, les transports, l’hébergement, la restauration. Ce dynamisme économique permet de financer une grande partie des services publics municipaux et allège d’autant l’imposition des habitants.
Cette sobriété financière est difficile mais elle est choisie et assumée. Nous avons pleinement conscience qu’il faut s’engager plus avant dans la transition. Signataires du Pacte pour la Transition, nous cherchons à limiter les impacts négatifs de l’activité humaine sur la planète : dérèglement climatique, raréfaction de l’eau et des ressources naturelles, affaiblissement de la biodiversité… dont les conséquences sont d’autant plus dramatiques sur les populations pauvres, en France comme dans le reste du monde. C’est pourquoi les investissements réalisés et programmés par la Ville pour les années à venir visent à améliorer l’efficacité énergétique de nos bâtiments : après la réhabilitation complète du groupe scolaire Robespierre, ce sera au tour des écoles Delaunay et Morisot, aux Saules, ainsi que Politzer et Fromont au Pont du Routoir. La crèche Poulbot sera également réhabilitée et nous engagerons la rénovation complète de nos chaufferies. Ces seuls projets mobiliseront 6 millions d’euros, pour partie en subventions bien sûr. Ils s’ajoutent à l’entretien courant de notre patrimoine, pour lequel nous consacrons chaque année des millions d’euros afin de rénover, dans tous les quartiers de la Ville, nos voiries, nos trottoirs, nos places, nos écoles, nos crèches, nos gymnases. La piste d’athlétisme du stade Maurice Baquet sera d’ailleurs le prochain équipement sportif à être entièrement rénové. Ces investissements sont nécessaires car ils seront les économies de demain. La ville agit concrètement et, malgré des contraintes budgétaires importantes, elle continue à préparer l’avenir pour le bien des habitants de Guyancourt et de leurs enfants.
Par obligation, nous avons aussi pris des mesures pour réduire nos frais de fonctionnement, en particulier énergétiques. Je pense notamment à la diminution du chauffage, à la réduction voire l’extinction de l’éclairage public au milieu de la nuit, aux sensibilisations accrues aux eco-gestes, mais aussi au développement du réemploi : je suis heureux, d’ailleurs, que notre Ville compte la première ressourcerie pérenne de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle est installée rue de Dampierre, et fait tout autant œuvre environnementale que sociale et solidaire.
Si cette « sobriété » financière est assumée par la Ville, elle s’impose hélas douloureusement à beaucoup de Guyancourtois. Après la flambée des prix de l’essence il y a quelques mois, ce sont maintenant à ceux du gaz, des transports et des produits de première nécessité de s’envoler. Beaucoup d’habitants subissent directement les conséquences de l’inflation sur leur budget, avec des implications parfois dramatiques sur le quotidien. Les résidents du parc social ont vu leurs provisions de charge doubler, voire tripler, à l’automne et les facilités de paiements proposés par la plupart de leurs bailleurs ne suffiront bien sûr pas. Comment boucler les fins de mois ? Comment payer sa facture de chauffage ? Autant de questions légitimes que beaucoup se posent aujourd’hui.
Pourtant des solutions existent, comme le blocage des prix ou la revalorisation des salaires et des minimas sociaux. Elles doivent venir de l’Etat. Hélas les boucliers tarifaires qu’il a mis en place sont insuffisants pour compenser les hausses de prix. Il faut aller plus loin. Au niveau local, le Département doit aussi prendre sa part. L’action sociale étant la première de ses compétences, il doit rapidement prendre des mesures volontaires et justes. Jusque-là, nous ne voyons rien venir… Ah si ! Un projet, à la demande de l’Etat, visant à conditionner le RSA à des heures d’activité. Je ne peux pas y être favorable : conditionner la solidarité, c’est stigmatiser les plus fragiles, déséquilibrer les rémunérations dans les entreprises et institutionnaliser les contrats précaires. Nous ne sommes pas d’accord !
Face à la crise, la Ville prend ses responsabilités. La solidarité reste notre boussole. Premier « bouclier social » des habitants, la Commune répond aux besoins de la vie quotidienne : les crèches, les écoles, le logement, les loisirs. Guyancourt continue de favoriser aussi l’insertion sociale, l’orientation des jeunes, l’accessibilité des personnes handicapées, l’emploi et maintient sa politique d’aide aux plus démunis d’entre nous. Cette dernière est d’autant plus essentielle dans le contexte actuel. Nous avions déjà anticipé une hausse des demandes d’aides sociales en 2022 et augmenté de 50% le budget prévu. Pour 2023, l’allocation énergie est étendue à d’autres publics, comme les familles monoparentales par exemple. Le soutien financier pour répondre aux impayés d’énergie est lui aussi renforcé pour répondre aux difficultés croissantes. L’équipe municipale a fait le choix cette année encore de geler les tarifs de la restauration scolaire pour ne pas alourdir le budget des familles. Et la politique des quotients familiaux permet toujours aux foyers Guyancourtois de ne pas payer le coût réel du service public. Pour qu’elle soit encore plus juste, nous engagerons dans les prochains mois un travail de refonte de nos tarifs et de nos quotients.
Je suis attaché, avec mon équipe, à ce que le service public réponde le plus fidèlement possible aux besoins des habitants. La proximité et l’accessibilité sont essentielles. C’est pourquoi j’ai souhaité l’ouverture d’une Maison France Services, cofinancée par l’Etat, l’agglomération, la Ville et le bailleur Versailles Habitat. Je l’ai initié en tant que vice-président de SQY à la santé et à la solidarité. Située place du marché, elle est ouverte à tous les Guyancourtois. Il s’agit d’un lieu unique dans lequel ils peuvent faire leurs démarches du quotidien : santé, retraite, impôts, emploi etc. S’y ajoute également l’espace public numérique municipal qui agit pour l’accompagnement au numérique. Je continue aussi de travailler, en tant que Maire mais aussi à l’échelle de l’agglomération, à ce que les habitants puissent avoir accès aux soins. Le contexte épidémiologique des deux années passées nous l’a sévèrement rappelé : les inégalités de santé restent bien marquées sur le territoire français et il nous faut travailler, en lien avec les autorités nationales et régionales, ainsi que les professionnels du soin pour que chacune et chacun puissent bénéficier des soins les plus essentiels, à proximité de son domicile.
Le logement doit aussi mobiliser l’ensemble des acteurs car il est l’un des premiers symboles de la solidarité. Il est une préoccupation constante des Français et ce n’est pas étonnant quand on sait qu’il représente entre 14 et 32% de leur budget mensuel. A Guyancourt, la politique en matière d’habitat se traduit par l’équilibre trouvé entre le logement en accession – libre et sociale – et le logement locatif aidé. C’est essentiel si l’on veut que chacun trouve sa place dans la Ville et puisse faire son parcours résidentiel. Guyancourt n’est pas une Commune réservée à quelques-uns. Nous faisons en sorte que tout le monde puisse s’y loger.
Nous avons développé ces dernières années les programmes en accession à prix maitrisés, pour aider celles et ceux dont les revenus sont plus modestes, à devenir propriétaires. On en trouve un bel exemple au Pont du Routoir avec les résidences Ariane et Cassiopée qui sont une belle réussite architecturale. Nous allons également innover avec un nouveau projet de logements, à Villaroy, qui inclut du Bail réel Solidaire (BRS). C’est un dispositif bien connu des anglo-saxons, qui permet de devenir propriétaire du bâti, mais pas du foncier, et à des conditions tarifaires avantageuses. Avec 43 logements, il s’agira du plus gros projet en BRS qui sortira de terre dans les Yvelines. La commercialisation commencera dans quelques mois. En parallèle, nous luttons pour préserver les zones pavillonnaires, essentielles à la mixité que nous souhaitons, car j’apprends régulièrement par des habitants que leurs maisons sont ciblées par les promoteurs pour en faire de l’habitat collectif. Quant aux logements sociaux, nous continuons de faire pression sur les bailleurs sociaux pour qu’ils soient entretenus et, lorsque cela est nécessaire, rénovés en profondeur. La facture énergétique des locataires dépend principalement de l’isolation de leur logement. Il est donc parfaitement injuste qu’ils paient les frais d’un manque d’entretien de leur logement ! En matière d’habitat, notre objectif est simple : que Guyancourt reste une Ville équilibrée pour toutes et tous, propriétaires comme locataires.
Pour être bien dans sa ville, il faut aussi l’assurance d’y vivre sereinement. Guyancourt est une ville moyenne, et comme toute commune urbaine, elle fait face à des délits et des incivilités. Il nous faut les combattre. Que ce soit en matière de prévention ou de répression, la tranquillité publique dépend de nombreux acteurs : polices, justice, collectivités locales, établissements scolaires, services sociaux, bailleurs, clubs de prévention, qui s’impliquent quotidiennement à hauteur de leurs compétences. En tant que Maire, mon rôle est de coordonner et de développer ce partenariat à Guyancourt. Les polices municipale et nationale travaillent en bonne intelligence et peuvent notamment s’appuyer sur un réseau de vidéo-protection encore récemment renforcé de nouvelles caméras. Je ne vous cache pas que nous pâtissons de très fortes difficultés de recrutement dans les filières de la police et de la prévention spécialisée, malgré les moyens que nous y mettons. Mais ma volonté reste intacte, pour assurer un cadre de vie serein aux habitants.
La simplicité, que j’appelle de mes vœux, s’inscrit aussi dans les relations humaines… dans notre façon d’interagir avec les autres. Elle demande le respect mutuel et l’acceptation de l’autre, quelles que soient sa situation, ses convictions, ses opinions ou ses croyances religieuses. Elle exige de comprendre que nous appartenons toutes et tous à la même communauté humaine et que nous sommes unis par un lien commun.
Cette fraternité, les associations en sont un levier fabuleux. Les très nombreux bénévoles de Guyancourt agissent en permanence en ce sens. Les élus que nous sommes savons à quel point leur action, votre action, est capitale, pour renforcer le lien social. Je tiens à saluer et remercier chaleureusement tous les bénévoles associatifs qui donnent tant pour la Ville et les Guyancourtois. Un grand merci à tous ! Nous avons à cœur de travailler en partenariat avec vous et de vous accompagner par le biais de subventions, de soutien administratif ou de prêts de salles et de matériel. La vie associative ne serait sans doute pas aussi riche sans ce dialogue fécond et réel.
Alors que la crise économique en cours malmène la société, je souhaiterais attirer particulièrement l’attention sur l’action des associations de solidarité, dont l’activité s’est fortement accrue ces derniers mois. Force est de constater que leur raison d’être est toujours aussi criante et je salue leurs efforts permanents. Leurs bénévoles savent mieux que quiconque célébrer ceux qui ne célèbrent pas.
Nous avons augmenté cette année les subventions municipales qui leur sont allouées et je suis heureux (mais pas surpris) que deux nouvelles associations à vocation sociale et médico-sociale aient choisi Guyancourt pour implanter leur antenne Yvelinoise :
- La Sauvegarde des Yvelines s’est récemment installée à la Minière, dans un bâtiment municipal. Le partenariat entre la Sauvegarde et la Ville a notamment permis la naissance de la « Classe départ », dispositif destiné à des jeunes Guyancourtois souhaitant se reconstruire grâce au théâtre, au chant ou à la danse. Les deux promotions de la Classe Départ ont ainsi pu se produire officiellement à la Ferme de Bel Ébat ou encore sur la scène de Vive l’été à Guyancourt. C’est bien une volonté de la Municipalité d’ouvrir nos équipements et activités culturelles au plus grand nombre. Vive l’été à Guyancourt a lieu tous les ans au début de l’été et propose des événements gratuits pour tous les âges. La Ferme de Bel Ebat, comme La Batterie pôle musique, sont désormais réunies sous le même nom : « Scène 2 Guyancourt », avec une offre complémentaire à destination de tous, des scolaires, des curieux, comme du public averti…
- La seconde association est la Croix rouge française. Elle a fait le choix d’installer sa délégation départementale sur notre territoire, dans le quartier de l’Europe. J’ai eu le plaisir de leur rendre visite avec le Préfet lors de sa tournée du 31 décembre et je serai heureux d’être aux côtés de toute l’équipe pour l’inauguration de leurs nouveaux locaux prévue le mois prochain.
Guyancourt ne serait pas non plus Guyancourt sans ses habitants qui s’investissent pour animer la vie de nos quartiers ou embellir notre cadre de vie. Je pense par exemple :
- aux Guyancourtois qui donnent de leur temps pour cultiver les deux jardins partagés créés par la Ville, sur le mail des Saules et rue Gagarine au Pont du Routoir.
- A celles et ceux qui participent, et ils étaient nombreux !, au World Clean Up Day: cela fait deux ans que la Ville s’associe à cette journée mondiale du nettoyage de la planète et que les Guyancourtois sont au rendez-vous.
- Je pense aussi à tous les habitants membres des conseils citoyens que nous venons de créer. C’était un engagement de campagne pour soutenir la participation de toutes et de tous à la vie locale, il est désormais réel. La Ville est maintenant forte de 4 conseils citoyens : Garennes, Parc/Saules/bouviers, Village/Villaroy/Europe s’ajoutent à celui du Pont du Routoir qui existe depuis 2016 et dont nous avons renouvelé les membres en 2022. Les Guyancourtois y trouveront un nouveau moyen d’expression et de co-construction de projets pour leurs quartiers. Après seulement quelques semaines d’existence, les conseils citoyens fourmillent déjà d’idées : sécurisation des piétons, embellissement des espaces verts, inclusion des personnes isolées, projets d’animations. Certains travaillent aussi à la co-construction de projets initiés par la Ville, comme la réhabilitation de la place Jacques Brel aux Garennes : c’est un gros chantier pour déminéraliser la place et redonner aux habitants l’envie de l’investir. Je souhaite à ces nouveaux conseils citoyens de belles années de projets, d’innovations et d’idées pour renforcer encore davantage le dynamisme des quartiers.
- Merci aussi aux habitants membres des groupes action projets (les GAP) et à toutes celles et ceux qui participent à la grande concertation sur le futur quartier des Savoirs, lancée début 2021. D’ici la mise en service du métro, en 2030, nous avons devant nous un énorme défi : celui de construire un nouveau quartier de Guyancourt, un quartier à énergie positive, privilégiant les mobilités douces ; un quartier mixte et doté des services de proximité essentiels. Je tiens à remercier chaleureusement les habitants qui ont contribué et qui contribueront encore à dessiner avec nous les grands équilibres du quartier des Savoirs.
J’invite bien entendu tout le monde à se joindre à nous. Le prochain rendez-vous est le 21 janvier prochain, pour lancer ensemble la troisième phase de cette concertation.
J’indiquerai à cette occasion le nom choisi par les Guyancourtois pour baptiser le parc au sud du quartier : ce sera le parc Marie Curie ou Simone Veil. Ce sont les deux dénominations arrivées en tête dans le sondage. Des noms de femmes, c’est important. Il est encore temps de voter sur le site de la Ville. La Société du Grand Paris, quant à elle, s’installera sur site en 2023, pour préparer son chantier. Dès lors, nous serons particulièrement attentifs au respect de ses engagements, en particulier sur la minimisation des nuisances inhérentes aux travaux de cette envergure.
Bien que Guyancourt compte près de 30 000 habitants maintenant, elle doit rester une Ville de proximité. C’est pourquoi nous tenons, avec mon équipe municipale, à être au plus près de vous, sur le terrain. Nous sommes Guyancourtois comme vous ; nous vivons la Ville comme vous ; et sachez que nous avons à cœur de vous représenter fidèlement. Nous continuerons aussi de développer des outils de démocratie participative, comme le conseil d’usagers de l’Ecole de Musique et de Danse qui verra le jour cette année, ou les conseils locaux d’éducation sur lesquels nous travaillons actuellement.
Les agents de la Ville sont aussi là pour vous. Ils travaillent avec professionnalisme, tout au long de l’année, pour répondre à vos interrogations, satisfaire au mieux vos attentes et faire face aux situations difficiles que vous pouvez rencontrer. Alors que les clichés continuent d’aller bon train contre les fonctionnaires ; alors que beaucoup de responsables politiques nationaux et locaux veulent réduire leur nombre et casser le service public, nous continuons d’affirmer que nous sommes fiers, à Guyancourt, de pouvoir compter sur des agents municipaux investis, dans nos crèches, nos centres de loisirs, nos écoles, nos équipements culturels, sur nos voieries, à l’hôtel de Ville, dans nos gymnases …Le service public local n’existe que parce qu’un personnel compétent le met en œuvre, quotidiennement, pour les habitants. Alors, au nom des Guyancourtois, je tiens aujourd’hui à saluer leur travail. Merci à elles, Merci à eux !
Une autre ambition nous anime à Guyancourt : l’avenir de nos enfants et de nos jeunes. Ce que nous mettons en œuvre aujourd’hui pour eux doit permettre de préparer les adultes, les citoyens de demain, libres et responsables. Vous connaissez l’engagement de la municipalité en la matière :
- Pour les écoliers: fournitures scolaires gratuites, possibilité d’un accueil des enfants dès 2 ans en maternelle, déploiement du numérique dans les écoles, soutien aux classes de découverte ou encore accès pour tous à la culture et au sport. Nous avons aussi investi récemment pour améliorer la qualité de la restauration scolaire, en privilégiant les circuits courts, en intégrant le bio et en permettant un choix de menus pour les enfants.
Si Guyancourt est reconnue comme une ville éducatrice, c’est aussi parce que les différents partenaires qui agissent dans et aux côtés de l’école ont appris à échanger. Accords, déontologie, respect mutuel sont au cœur de ce partenariat vivant et continu, avec un objectif permanent : le soutien à l’école publique. Dans le premier degré, la rentrée 2022 s’est ainsi déroulée avec tous les postes pourvus. C’est une satisfaction à notre échelle, mais je ne peux m’empêcher d’être inquiet sur l’avenir du service public de l’éducation.
Le manque de vocation en son sein, et plus généralement dans la fonction publique, le manque de moyens aussi, ne font que renforcer les inégalités existant entre les citoyens. Vous me trouverez toujours aux côtés des agents publics.
- Pour les jeunes Guyancourtois, de nouveaux dispositifs ont été créés en 2021 pour leur permettre de s’impliquer dans leur ville ou les aider à construire leur avenir. Je pense aux nouvelles aides aux projets, au baby-sitting dating, aux ateliers Prev’Action, aux séjours jeunesse mais aussi au conseil des jeunes qui réunit deux tranches d’âges différentes, entre 13 et 20 ans. Bien sûr, le Phare Jeunesse et le Point Jeunes, qui a déménagé dans des locaux plus spacieux, les accueillent au quotidien pour répondre à leurs besoins.
Je n’oublie pas que les jeunes ont été parmi les plus touchés par la crise sanitaire : interruption de scolarité, isolement, difficulté d’accès aux soins, parfois même précarisation. Si notre équipe municipale a toujours porté une attention particulière aux jeunes, nous devons redoubler d’efforts pour les accompagner au mieux.
L’année qui s’ouvre sera l’occasion de nouvelles réalisations, de nouveaux projets, que nous aurons à cœur de mener pour vous et avec vous. « On transforme sa main en la mettant dans une autre » : ce vers de Paul Eluard traduit ce qui fait la force de Guyancourt et ce qui nous permettra d’avancer encore, ensemble.
Ensemble pour être meilleurs et plus forts…. les uns avec les autres, les uns pour les autres.
A l’aube de cette nouvelle année, je vous souhaite à toutes et à tous de vivre des moments de bonheur partagé et de joie fraternelle. Excellente année 2023 !