Le Maire, François Morton, a envoyé un courrier à Madame Élisabeth Borne, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, afin de lui rappeler l’importance, pour la Ville, de répondre aux exigences pour préserver l’avenir de la planète, exprimées lors du Sommet de Rio et officialisées par la Loi Grenelle II et le code de l’Environnement.

Dans ce courrier, il explique que « la contamination de notre environnement par les pesticides est une problématique majeure qui interpelle légitimement nos concitoyens. Elle a des conséquences néfastes pour la biodiversité mais aussi pour la santé. Comme beaucoup de Français, les Guyancourtois y sont sensibles. »

François Morton rappelle que les espaces verts et bleus représentent la moitié de la surface communale et que « Malgré toute sa détermination, l’action d’une Municipalité est, comme vous le savez, limitée dans ses moyens. Les arrêtés anti-glyphosate sont non seulement illégaux juridiquement mais impossible à faire appliquer de manière stricte, sans moyens de contrôle supplémentaires donnés aux collectivités. Ce procédé, pris par certains de mes collègues Maires, n’est, j’en conviens, pas satisfaisant. Néanmoins, je comprends totalement leur démarche car ne rien faire ne l’est pas davantage ! »

« Il revient à l’État de mettre en place tous les moyens nécessaires pour préserver notre environnement et nous protéger des pesticides, toxiques pour tous les organismes vivants. Le plan Ecophyto, dont “l’enjeu est de réduire le recours aux produits phytopharmaceutiques de 50% d’ici 2025”, doit être plus ambitieux, dans ses objectifs comme dans son calendrier. Je pense notamment aux parcelles agricoles situées en proximité directe des habitations. » Les 5 ou 10 mètres évoqués récemment ne répondent évidemment pas aux objectifs à atteindre.»

Le Maire conclut sa lettre par un message très clair : « La santé de nos concitoyens ne peut pas attendre. Il y a urgence. Aidez-nous à éradiquer l’utilisation de tous les pesticides sur l’homme et l’environnement. »