Romuald Sellim, le hip-hop dans la peau

Danseur depuis tout jeune, Romuald Sellin enseigne le hip-hop et crée des chorégraphies avec la compagnie Maria Mendy. Rencontre avec un Guyancourtois plein de « good vibes » !

Quand il parle de hip-hop, son visage s’éclaire, ses yeux pétillent, ses mains et ses bras commencent à se mouvoir.

Depuis l’âge de 9 ans, Romuald danse. Tout le temps.

« Ce qui m’a fait aimer la danse, c’est que je regardais Usher et Billy Crawford à la télé. Ma soeur me filmait » se souvient-il en plaisantant, « et mon grand frère écoutait beaucoup de hip-hop ».

Même aujourd’hui, à 27 ans, il lui arrive de bouger et d’imaginer ses futures chorégraphies partout où il se trouve. Ça fait partie de sa vie. Cette énergie n’a pas échappé à sa mère. À l’époque, elle l’inscrit à l’école de musique de Trappes où il a fait de la guitare pendant trois ans, puis dans une association de danse.

« C’est comme ça que ça a commencé. Au fil des années, je changeais d’activité mais le hip-hop restait. »

9 h 30 de cours par semaine

Il apprend les bases de cette danse urbaine auprès d’un pionnier du genre.

« Puis, ma femme m’a parlé de l’association Jade qui faisait de belles pièces et qui recrutait des danseurs ».

Romuald y postule en 2017 et suit un cours d’essai. Deux jours après, il est sur les planches de La Ferme de Bel Ébat avec la compagnie Maria Mendy pour créer un spectacle qui, plus tard, reçoit une médaille d’argent lors d’un concours chorégraphique.

Au fil du temps, la danseuse et chorégraphe Maria Mendy l’implique de plus en plus dans la vie de Jade, dont il est co-directeur et où il dispense aujourd’hui 9 h 30 de cours par semaine, à des Guyancourtois âgés de 6 à 60 ans. Il partage avec eux ce qui le fait vibrer : le new style, une variété de hiphop évoluant sans cesse, nourrie par de nouveaux styles.

« Au hip-hop, tu joues plein de rôles ! »

« Le hip-hop c’est la paix, l’amour, l’unité et s’amuser. Tu joues plein de rôles ! C’est une sorte de théâtre dansé, un amusement constant » s’enthousiasme le jeune professeur.

De bonnes vibrations distillées jusque sur son lieu de travail. Animateur pour la Ville, il organise des petits spectacles de fin d’année avec les enfants.

« Pendant les vacances de février, on a fait des danses de camping. J’ai aussi fait une chorégraphie pour tous les élèves de CM2 et de 6e pendant la journée sport santé et secourisme (organisée par le CME en mai 2023 ndlr). »

Le danseur, qui animera un atelier de new style au centre social du Pont du Routoir fin mars, lors du Week-end hip-hop, aime transmettre son savoir-faire. Ce qui l’anime aussi particulièrement, c’est l’envie de créer et s’exprimer au travers de la chorégraphie. Un exercice auquel il se prête avec Maria Mendy.

Ensemble, ils ont, entre autres, chorégraphié le spectacle La Corde triple qui parle d’amitié et d’entraide, et qui a été joué en octobre dernier à La Ferme de Bel Ébat. Peut-être aurez-vous l’occasion de découvrir sur scène les talents de ce Guyancourtois, toujours en mouvement !

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