Police nationale : la parité n’est plus un sujet

Commissaires

Dominique Lasserre-Cussigh, chef de notre circonscription de sécurité publique, faisait partie des pionnières lorsqu’elle a passé le concours de commissaire de police dans les années 80. Elle mesure aujourd’hui le chemin parcouru.

«J’ai été reçue au concours de commissaire en 1986, huit ans après la première femme. À l’époque, il y avait un quota de femmes pour occuper les plus hautes fonctions dans la police. Face à notre arrivée, les réactions de nos collègues hommes oscillaient entre bienveillance et réticence. Il faut se rendre compte que jusque-là, certains n’avaient vu que des hommes occuper certaines fonctions »,

sourit Dominique Lasserre-Cussigh, chef de la circonscription de sécurité publique de notre territoire depuis 2016, dont la mission est de coordonner l’action des forces de l’ordre à Guyancourt et au sein de 8 autres communes (Élancourt, Montigny-le-Bretonneux, Coignières, La Verrière, Le Mesnil-Saint-Denis, Maurepas, Voisins-le-Bretonneux, Trappes).

Les mentalités ont évolué dans la police, à l’image du reste de la société

Au cours de l’été dernier, l’arrivée sous sa responsabilité de la commissaire stagiaire Alienor Godfroid, qui suit sa formation sur notre circonscription, ainsi que des commissaires Raphaël Bougeois et Alexis Maurin, permet de constater une évolution des mentalités dans la jeune génération.

« Dans tous les corps de la police, il y a eu au fil des années de plus en plus de femmes. À mon époque, nous étions 12 femmes sur 100 à passer le concours de commissaire. Aujourd’hui, la plupart des promotions comptent autant de femmes que d’hommes », ajoute la commissaire générale.

Un point de vue corroboré par ses jeunes collègues.

« Pour notre génération, il nous paraît tellement naturel de travailler avec ou sous les ordres de femmes que l’on ne peut imaginer une seule seconde qu’il en soit autrement », souligne le commissaire Bougeois.

« Je pense que les mentalités ont évolué dans la police, à l’image du reste de la société. En tout cas, en tant que femme, je ne ressens aucune différence de considération par rapport à mes collègues hommes », confirme la commissaire stagiaire Godfroid.

Deux nouveaux commissaires sur notre circonscription

Raphaël Bougeois (26 ans), chef du service de Voie publique, et Alexis Maurin (30 ans), chef du service de la Sureté urbaine, ont pris leurs fonctions cet été.

La commissaire Lasserre-Cussigh coordonne l’action des forces de l’ordre de deux services : le service de Voie publique, répondant aux problématiques d’ordre public et essentiellement composé des effectifs oeuvrant sur le terrain, et le service de la Sûreté urbaine, chargé notamment du traitement judiciaire, des enquêtes et de l’investigation.

Issus tous les deux de la même promotion, les commissaires Bougeois et Maurin sont depuis le mois de juillet respectivement à la tête de ces deux services.

« Après avoir eu le concours de commissaire en 2019 et deux ans de formation, c’est notre premier poste. Pour ma part, après deux années à travailler dans la finance, je ne m’épanouissais pas. Je voulais me sentir utile et faire quelque chose qui avait un sens. J’ai donc tout arrêté pour passer le concours, ce que je n’ai jamais regretté », confie le commissaire Maurin.

De son côté, le commissaire Bougeois a su qu’il voulait devenir policier dès l’adolescence.

« Le fait que le fort abuse du faible m’a toujours rendu dingue et j’ai toujours été très attaché au respect des uns et des autres. Faire ce métier s’est donc naturellement imposé dans mon esprit. J’ai fait des études de droit avant de passer le concours de commissaire. »

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