La jeune Guyancourtoise est allée soigner bénévolement des animaux sauvages en Amérique du Sud en vue de les réintroduire dans leur milieu naturel. Un projet soutenu par la Ville.
«J’ai toujours eu une grande passion pour les animaux depuis toute petite, alors même que mes parents y étaient allergiques ! Je les côtoyais au travers des livres, des films…»
Un rêve de petite fille devenu réalité. Cet été, la jeune femme de 23 ans a parcouru plus de 10 000 kilomètres pour aider des singes, des kinkajous, des paresseux, des pumas, des lémuriens…capturés illégalement. Pendant plus d’un mois, elle s’est mise dans la peau d’une soigneuse bénévole au service d’un refuge équatorien tenu par l’association Merazonia. Situé à Mera dans la province de Pastaza, le centre sauve et réhabilite la faune sauvage.
« Il y avait un vrai enjeu »
Avant de partir, la jeune femme a pris soin de mettre dans sa valise des vêtements « tout terrain », une lampe frontale à lumière rouge pour ne pas éblouir les animaux la nuit, une batterie portable pour recharger son téléphone même si, dans la forêt amazonienne, inutile de compter sur le réseau.
« Les journées commençaient à 7 h 30 du matin. On nettoyait les cages, on nourrissait les animaux trois fois par jour et il fallait cacher la nourriture pour qu’ils puissent avoir à la chercher. L’idée étant qu’ils gardent leur instinct et leurs réflexes en vue d’être relâchés ou au moins qu’ils aient des conditions de vie stimulantes. Il y avait un vrai enjeu »
…raconte Marie, qui s’est beaucoup occupée d’un bébé singe. Certains jours, elle a bravé des pluies torrentielles au coeur de la jungle pour couper des branchages et nourrir les protégés du refuge.
Partage d‘expérience
L’étudiante en master (communication, responsabilité sociétale des entreprises et développement durable) rencontrera bientôt des collégiens et lycéens de la ville, et des membres du Conseil Municipal des Enfants, pour partager avec eux cette expérience hors du commun.
« L’objectif est double : leur montrer un chemin de vie qui est d’avancer vers son objectif en suivant ses envies et ses convictions et les sensibiliser à la biodiversité et à la faune sauvage »
indique la jeune femme, soucieuse de respecter la nature depuis son plus jeune âge.
« En CM1, j’avais monté une petite association avec une amie et on avait mis des affiches dans la cour de récré avec le slogan : la Terre n’est pas une poubelle ! »
Sa détermination a perduré. Après le bac, elle s’est lancée dans des études de psychologie, option ontologie : « je voulais être zoothérapeute ».
Puis, elle s’est orientée en communication et multimédia et a mis ses compétences à contribution pour du bénévolat à la SPA de Saint-Parres-aux-Tertres de 2021 à 2022 et à Handichien l’an passé. Vous l’aurez compris, son engagement pour la cause animale a démarré très tôt et n’est pas prêt de s’arrêter !