Marie-Christine Vesco et Mélanie Decaille ont porté la Flamme Paralympique le 27 août dernier au Vélodrome national de SQY. Cette expérience inédite a rapproché les deux Guyancourtoises.
«Quand on la voit arriver au loin et qu’on se dit c’est bientôt à notre tour, on la trouve rayonnante.»
C’est avec ces mots que Mélanie et Marie-Christine racontent le moment où elles ont porté la Flamme Paralympique. C’était il y a un mois. Et pourtant, l’émotion est toujours palpable. Ce jour-là, au vélodrome, il y a du monde, beaucoup de monde : des volontaires des JO Paris 2024 et les proches des
porteurs de Flamme.
« Nous étions cinq Saint-Quentinois à se relayer sur la piste. J’ai marché tout le long pour profiter de ce moment à 100 % » raconte la jeune femme.
Pour Marie- Christine, l’intensité de l’expérience démarre au moment même où elle enfile l’ensemble de survêtements blanc portant le logo des Jeux Paralympiques,
« c’est là que j’ai commencé à avoir la larme à l’oeil ».
Les pleurs d’émotion la suivent du début à la fin du parcours.
Une belle histoire de bénévolat et d’amitié
Tout a commencé en septembre 2023. L’étudiante en mathématiques à l’Université Paris-Saclay et l’ancienne assistante de direction chez Renault, à la retraite depuis 4 ans, se rencontrent alors qu’elles font du bénévolat pour les Jeux Olympiques à Saint-Quentin-en-Yvelines.
« Quand j’ai vu qu’ils recherchaient des bénévoles je me suis dit : pourquoi pas ! J’ai un fils aîné très sportif. J’ai pensé : ce sera un honneur pour ma famille de m’investir dans les JO. je m’y suis mise à fond, à la Fan Zone, au Golf et au Vélodrome » se souvient Marie-Christine.
De fil en aiguille, les deux Guyancourtoises se lient d’amitié. « C’est comme une troisième mamie » confie Mélanie, originaire de Martinique et arrivée en métropole il y a environ un an et demi. Alors, quand la jeune femme, par ailleurs très investie dans le handisport et dans plusieurs autres fédérations (cyclisme, canoë-kayak…) reçoit un e-mail du comité d’organisation des JO, lui demandant de proposer un nom pour porter la Flamme, elle n’hésite pas une seule seconde.
« C’était une évidence. Pour moi, Marie-Christine transpirait les valeurs olympiques et paralympiques. »
Après avoir pris connaissance de leur belle histoire d’amitié, le comité d’organisation décide de les retenir toutes les deux pour porter la Flamme.
« La lumière dans le chemin parfois sombre »
« La Flamme a été la lumière dans le chemin parfois sombre que l’on traverse » conclut Mélanie,
qui s’est d’ores et déjà portée volontaire pour participer en tant que bénévole aux Jeux Olympiques d’hiver 2026 à Milan.
« Qui sait, tu peux peut-être porter à nouveau la flamme aux Jeux Olympiques d’hiver en 2030 dans les Alpes ? »
lance-t-elle d’un ton complice à Marie-Christine.