Les médaillés de la Ville 2022

Médaillés 2022

Enzo Turmeau

Jeune sapeur-pompier en formation

Enzo Turmeau
Enzo Turmeau

À tout juste 16 ans, le jeune Guyancourtois est aussi humble que sûr de la voie qu’il a choisie. À la question : « qu’est-ce que tu as pensé lorsque tu as su que tu allais recevoir la médaille ? » Il confie sa joie et sa surprise. Rien d’étonnant pourtant à ce que la Ville ait souhaité honorer ce jeune homme tant il s’investit pour aider les autres.

À 13 ans, Enzo se lance dans une formation de 4 ans au centre de secours et d’incendie de Magny-les-Hameaux pour devenir jeune sapeur-pompier (JSP).

« Je regardais plein de reportages sur les pompiers. Depuis tout petit je veux faire ce métier. C’est un rêve d’enfant qui n’est jamais parti ! Ce qui me plaît c’est d’aider les personnes et l’imprévu, on ne peut jamais savoir ce qu’on va avoir dans les interventions. J’aime le secourisme, prendre en charge les victimes et faire les premiers secours ».

Courageux, il espère décrocher le brevet à l’issue de cette formation.

« Si je l’ai, pourquoi pas faire pompier volontaire et en même temps continuer mes études », explique le jeune homme.

Actuellement, il suit un CAP agent de sécurité et envisage peut-être un BTS management des opérations de sécurité. Son objectif final ? Rejoindre les pompiers de Paris. Un rêve qui, souhaitons-lui, deviendra réalité.

Meiggie Boa

Infirmière à l’hôpital Ambroise-Paré

Meiggie Boa
Meiggie Boa

Elle a fait partie des soignants qui n’ont pas hésité une seule seconde à prêter main-forte au plus haut de l’épidémie de Coronavirus lors de la première vague. En mars 2020, alors étudiante pour devenir infirmière, Meiggie passe ses journées en stage dans un cabinet médical Versaillais et ses nuits à l’hôpital André-Mignot au chevet de patients atteints de Covid-19. Durant plusieurs mois, elle travaille avec les moyens du bord, composant avec le manque de masques et de tenues.

« J’encourageais les gens à se battre ! » se souvient la jeune femme animée par l’amour de sa profession, « mon métier, c’est ma passion ».

Aide-soignante pendant dix ans, elle n’a pas hésité non plus à retourner sur les bancs de l’école pour décrocher son diplôme d’infirmière en 2021.

« Mon mémoire portait sur la relation de confiance que le soignant peut avoir avec son patient ».

Aujourd’hui, c’est au sein du service de médecine interne à l’hôpital Ambroise-Paré que la Guyancourtoise, ravie d’avoir reçu la médaille de la Ville, continue d’alimenter sa passion.

« Je travaille dans un service où il y a toutes sortes de pathologies, c’est très intéressant ».

Rayan Scheck

Jeune sapeur-pompier en formation

Rayan Scheck
Rayan Scheck

Sa maturité détonne du haut de ses 14 ans. Après deux années de formation au centre de secours et d’incendie de Magny-les-Hameaux pour devenir jeune sapeur-pompier (JSP), Rayan ne regrette absolument pas son choix, malgré un emploi du temps plutôt chargé pour un jeune homme de son âge.

« Nous sommes en formation chaque mercredi de 14 h 15 à 19 h 15. Nous manoeuvrons, apprenons la théorie et faisons des exercices physiques. Dans le métier de sapeur-pompier, j’aime beaucoup l’idée de pouvoir sauver des personnes, mais également le travail d’équipe et la cohésion que cette mission implique », confie-t-il.

Au total, ils sont une quinzaine de jeunes âgés de 13 à 16 ans à suivre cette formation.

« Pour ma part, l’envie m’est venue à 12 ans. J’ai deux oncles qui sont sapeurs-pompiers volontaires. J’ai souhaité suivre leur exemple. En tout cas, je ne m’attendais pas du tout à recevoir cette médaille de la Ville. J’ai été très surpris quand ma mère me l’a appris et je suis très fier de cette récompense. »

Le jeune Guyancourtois ne se laisse pourtant pas griser puisqu’il compte poursuivre sa scolarité avec assiduité, avec une idée bien précise de ce qu’il souhaite faire dès l’an prochain, lui qui est en classe de 3e au collège Paul-Éluard.

« Je souhaiterais suivre ensuite une formation de prépa professionnelle. En revanche, je ne sais pas encore vers quel métier je vais me diriger plus tard. »

Marie-Caroline Bellon

Directrice du Foyer d’accueil médicalisé Troas

Marie-Caroline Bellon
Marie-Caroline Bellon

« Cette médaille m’honore et je souhaite la partager car elle récompense un travail collectif, avec toute mon équipe bien sûr, mais également avec la fondation John-Bost dont nous dépendons et les résidents pour leur capacité d’adaptation et la confiance qu’ils nous ont offerte depuis le début de cette crise sanitaire. Je tiens également à souligner le soutien sans faille de la Ville au quotidien à notre égard », insiste Marie-Caroline Bellon, directrice du Foyer d’accueil médicalisé (FAM) Troas depuis 2020.

Implanté à Guyancourt, ce foyer accueille des personnes en situation de handicap (38 résidents en accueil permanent, 2 places en accueil temporaire et 5 places d’accueil de jour), en état de dépendance totale ou partielle. À travers cette récompense, la Ville a souhaité mettre en exergue un parcours tourné vers les autres.

« Je voulais être médecin mais j’étais très mauvaise en mathématiques. J’ai donc fait des études de juriste en droit de la santé, ce qui m’a permis d’évoluer dans cet univers professionnel »,

sourit celle qui fut notamment cadre administratif dans l’hôpital public, à Angoulême puis à Paris, avant de rejoindre le secteur médico-social.

« J’ai d’abord intégré la direction d’un Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) à Limoges, qui dépendait de l’association Les pupilles de l’enseignement public. Par la suite, je suis devenue directrice générale adjointe de cette association. Pour des raisons professionnelles, mon mari a dû venir dans les Yvelines. Je l’ai suivi et c’est ainsi que j’ai rejoint le FAM Troas de Guyancourt, pour mon plus grand bonheur. »

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