Ils portent le Kettlebell à Guyancourt et au-delà

Fondé fin 2019 à Guyancourt, le Kettlebell Club Sport-78 (KSC78) permet à chacun de découvrir ce sport venu de Russie, encore peu connu en France.

Pratiqué dans tout l’ancien bloc de l’Est depuis plus d’un siècle, le Kettlebell se développe un peu partout dans le monde depuis une vingtaine d’années, mais n’est apparu en France qu’au tournant des années 2010. Le principe de cette activé sportive paraît simple : manipuler une ou deux boules d’un poids de 4 à 48 kg, en fonte ou en acier, surmontées d’une anse.

« Le Kettlebell se définit à travers la pratique de 4 exercices fondamentaux que sont le swing (balancier), le clean (l’épaulé), le jerk (le jeté) et le snatch (l’arraché) », précise Jean-Jacques Azoulay, président et fondateur du KSC78, premier club français dédié à la pratique du Kettlebell et affilié à la Fédération Française de Force.

« J’ai découvert cette pratique à la salle de sport de Bouygues Challenger où je travaille, grâce à son coach Franck Pastor, qui est aujourd’hui notre coach au sein de l’association. Nous trouvions ça dommage d’être limités au périmètre de l’entreprise et souhaitions faire connaître les nombreux bienfaits de cette activité physique. C’est ainsi qu’est née l’idée de créer ce club. »

Avant tout une activité d’endurance

Le contact est établi à l’été 2019 avec la Ville de Guyancourt, qui soutient d’emblée le projet de créer une discipline nouvelle sur son territoire et met à disposition une salle d’entraînement pour
2 séances d’1 h 30 par semaine.

« Nous avons démarré nos séances début 2020 avec 25 licenciés adultes de tous âges mais malheureusement, la crise sanitaire a éclaté peu de temps après. Nous avons malgré tout pu pratiquer en extérieur durant les beaux jours, ce que nous espérons de nouveau pouvoir faire très bientôt. »

Outre ces entraînements durant lesquelles les pratiquants font leurs gammes et travaillent leur technique, le Kettlebell se pratique également en compétition.

« Si les charges manipulées peuvent être très importantes chez les champions, ce n’est pas un sport de force comme l’haltérophilie, mais avant tout une activité d’endurance. Les efforts s’expriment en minutes et non en secondes, ce qui change tout », insiste le président de l’association.

Une endurance que ces passionnés espèrent mettre de nouveau à l’épreuve très rapidement en compagnie de nouveaux licenciés, notamment en salle à compter de la saison prochaine.

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