Damien Sondermeijer – Objectif visé : le top 10 des meilleurs joueurs

À 15 ans, Damien est le deuxième meilleur joueur du département dans sa catégorie. En avril, il s’est classé 13e aux championnats de France sur près de 150 joueurs en lice. Malgré ses exploits, le jeune lycéen reste humble et concentré.

«J’aime les échecs car c’est une discipline où il faut réfléchir. Chaque partie est différente vu le nombre de possibilités de coups. Dès le début par exemple, il y a 20 coups possibles ».

Damien en a déplacé des pions et a remporté plus d’une partie ! Il joue au club d’échecs de Guyancourt depuis son plus jeune âge, et s’est confronté en avril dernier aux meilleurs joueurs de l’Hexagone lors des championnats de France, avec des sessions allant jusqu’à 4 heures de jeu non-stop. Sa passion pour l’échiquier a démarré très tôt grâce à son père.

« Un été, j’ai fait une  partie d’échecs avec mon neveu », se souvient Antoine Sondermeijer, président du club d’échecs, « le lendemain, je me lève, l’échiquier était en place avec toutes les pièces installées au bon endroit. Damien qui avait 5 ans environ, avait retenu tous les déplacements des pions en nous regardant » assure-t-il.

Depuis, l’élève a dépassé le maître et plus rien n’arrête le jeune garçon sur sa lancée.

Objectif visé : le top 10 des meilleurs joueurs !

À 14 ans, il devient champion départemental dans sa catégorie puis se lance à l’assaut du championnat de France qu’il tente la première fois en 2017.

« C’est un peu le summum de la saison ! » assure le joueur, déjà qualifié pour le prochain championnat en 2023, où il espère figurer dans le top 10. Il faut dire que ce tournoi qu’il attend avec impatience est l’occasion pour lui de se mesurer à des pointures et d’agrandir son cercle de connaissances.

« C’est gigantesque ! Il y a des échiquiers sur 10 000 m2 de surface » raconte Damien, qui s’est retrouvé à jouer dans le carré VIP, entouré des meilleurs joueurs.

Pour autant, le jeune homme a gardé la tête sur les épaules et a enchaîné les parties durant neuf jours.

« C’est un joueur qui prend son temps » analyse son père.

Pour parvenir à une telle qualité de jeu, l’adolescent s’entraine les vendredis soirs au club mais aussi chez lui, il dévore les ouvrages sur les échecs et fait le bilan avec un entraîneur personnel tous les 15 jours.

« Je me considère comme un joueur plutôt complet » confie avec modestie celui qui est aussi arbitre fédéral, mais qui préfère de loin jouer et mettre ses adversaires échecs et mat !

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