Cécile Dameron a pris l’an dernier la présidence du CRAG (Club des Retraités et Anciens de Guyancourt), un peu par hasard mais sans aucun regret.
Guyancourtoise depuis 1998, Cécile Dameron a été propulsée à la tête du CRAG en avril 2021 dans un contexte particulier.
« L’élection du nouveau conseil d’administration s’est faite par courrier en raison des règles sanitaires en vigueur à l’époque. L’ancien bureau ne souhaitait pas se représenter et notre liste a été choisie. J’ai ensuite été élue présidente mais tout ceci s’est fait par hasard »,
se souvient celle qui a terminé sa carrière professionnelle en 2010, en tant qu’assistante de direction du service matériel au sein de l’entreprise Colas Île-de-France/ Normandie, basée à Magny-les-Hameaux.
« J’étais notamment chargée de l’achat de matériel, véhicules et autres engins de travaux publics », détaille-t-elle.
Une grande marcheuse
C’est d’ailleurs pour se rapprocher de son travail que cette habitante du quartier de Villaroy a choisi de quitter Garches (92) il y a plus de 20 ans pour s’installer à Guyancourt, et finalement
y rester.
« Le cadre de vie y est idéal, mêlant parfaitement les avantages de la ville et de la campagne. Il y a tout ce qu’il faut à proximité, notamment en termes d’activités ou de transports, mais également des forêts et beaucoup d’espaces naturels, ce qui est idéal pour moi qui suis une grande marcheuse », souligne cette mère de 2 enfants et grand-mère de 4 petits-enfants.
Son activité de prédilection, Cécile peut ainsi la pratiquer régulièrement au sein du CRAG, association qu’elle intègre en 2015.
« Lors de mes premières années de retraite, je me suis beaucoup occupée de mes petits-enfants. Mais je commençais à me sentir un peu isolée, d’autant que je vis seule. Je me suis alors rendue au service Seniors de la mairie qui m’a dirigée vers le CRAG. »
Rester dans le coup
Après avoir profité des nombreuses activités qui y sont proposées en tant que simple adhérente (temps de café/goûter chaque jeudi, lotos, concours de belote et de tarot, repas conviviaux, sorties, voyages, marche, gymnastique, natation, aquagym, yoga, sophrologie, tricot…), la présidente assume depuis bientôt un an ses responsabilités avec le plus grand sérieux.
« Cela demande beaucoup de travail mais ça me plaît. Même si c’est parfois un peu stressant, ça me permet de rester dans le coup intellectuellement, notamment pour ce qui concerne l’informatique et le juridique. »
Avec quelque 170 adhérents à gérer avec l’aide de son bureau, pas le temps de s’ennuyer en effet.
« La crise du Covid a entraîné une légère baisse de nos effectifs. Nous pouvons donc encore accueillir du monde. L’adhésion se fait à partir de l’âge de 60 ans, pour 38 euros par an », informe-t-elle.