Vœux 2020

Discours François Morton 7 janvier 2020

Discours de François Morton, Maire de Guyancourt, prononcé le 7 janvier 2020


Monsieur le Sénateur,
Mesdames les conseillères régionales et départementales,
Monsieur le Président de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines,
Mesdames et Messieurs les Maires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les représentants des forces armées, de la sécurité publique et civile,
Mesdames et Messieurs les dirigeants d’entreprises, de commerces et d’artisanats,
Mesdames et Messieurs les représentants d’établissements scolaires et d’associations,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,

Vous êtes venus nombreuses et nombreux ce soir pour fêter ensemble la nouvelle année, et j’en suis vraiment très heureux. Merci à toutes et à tous de partager ce moment important pour la Commune.

En ce jour particulier, je voudrais d’abord vous adresser des voeux de Fraternité…Je ne pourrais en effet débuter cette cérémonie sans avoir une pensée émue pour nos concitoyennes et concitoyens qui nous ont quittés il y a 5 ans, assassinés lâchement dans les locaux de Charlie Hebdo, dans les rues de Paris et Montrouge, et à l’hypercasher de la porte de Vincennes, les 7 et 9 janvier 2015.

Des voeux de Fraternité pour notre Pays … mais aussi des voeux de bonheur et de santé pour chaque Guyancourtoise et chaque Guyancourtois en cette année 2020 qui débute.
Bien sûr, énormément de visages me sont familiers – habitants de longue date, acteurs engagés de notre vie communale, bénévoles associatifs, parents d’élèves, artisans et commerçants, jeunes que l’on a vu grandir à Guyancourt… – mais, avec l’équipe municipale, nous sommes aussi ravis d’accueillir de nouvelles familles. Chacune et chacun d’entre vous a ici toute sa place. A Guyancourt, nous sommes tous les maillons d’une même chaine : celle qui nous fait avancer dans l’intérêt général et la solidarité… Celle qui fait de Guyancourt une Ville durable, au service de ses 29 065 habitants…

Pour nous Guyancourtoises et Guyancourtois, le développement durable n’est pas univoque. Il est pluriel, global et doit concerner tous les aspects de notre Vie et de notre Ville, l’environnement bien sûr mais aussi l’économique et le social, pour une véritable transition écologique. Cette globalité a sa traduction ce soir dans le pavillon Waldeck Rousseau. Je tiens à remercier chaleureusement toutes les associations et acteurs Guyancourtois qui ont accepté de nous montrer, en images ou en jeu, ce qu’est pour eux le développement durable et ce qu’en sont ses finalités :

  • La lutte contre le changement climatique,
  • La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources,
  • La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations,
  • L’épanouissement des êtres humains,
  • Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.

Mille mercis à l’ADESDA, et à Madame Parfait qui a accepté de signer mes propos. Merci à l’ANFA, ASMODEE, CAPSAA, JADE, aux Jardins familiaux de Guyancourt, Jardin passion partage, la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Merci aussi à l’athlète Jérémie Jourdain, à la styliste Sophie Costa ainsi qu’aux services de la Ville.

Ce qui les rassemble toutes et tous, c’est leur engagement et leur attachement à notre Commune. Beaucoup d’entre nous partageons ces valeurs. Guyancourt a la chance d’avoir des habitants motivés et dynamiques, qui n’ont pas peur des obstacles et qui, au quotidien, font leur la maxime de Winston Churchill, que j’aime citer : « Agissez comme s’il était impossible d’échouer ».


Ils font d’abord de Guyancourt une ville solidaire, où peuvent s’épanouir tous les êtres humains. Et je tiens tout particulièrement à cette dimension sociale du développement durable. Oui, une Ville durable est avant tout une ville solidaire…

… Une Ville qui favorise l’inclusion de chacun, quelle que soit sa situation, son origine, ses revenus, son âge. Guyancourt n’est pas une Commune réservée à quelques uns. Chacun peut s’y loger, s’y épanouir et y faire son parcours résidentiel.

Avec la moitié des logements construits en accession, ceux qui le souhaitent (et le peuvent) accèdent à la propriété. Et parce que les prix en Ile-de-France sont hélas bien trop élevés, des programmes en accession aidée sont mis en place pour que ceux qui ont moins de revenus puissent quand même devenir propriétaires. C’est le cas par exemple aux Garennes avec la résidence Virtuose, dont une partie des logements est en accession maitrisée, et au Pont du Routoir, avec la Résidence Ariane et Cassiopée, actuellement en travaux : 100% des logements sont en accession à prix maitrisés.

Et parce qu’il est essentiel que les petits revenus, les retraités, les étudiants, les familles monoparentales puissent aussi se loger dans la commune, la Ville construit des programmes en locatif aidé. Les Guyancourtois le savent : la mixité sociale et le logement social ne sont pas à craindre. Au contraire, ils sont le fondement même de la solidarité et du vivre-ensemble. La résidence intergénérationnelle, que nous inaugurerons prochainement, en est un parfait exemple. Les séniors, les familles et les jeunes actifs qui vont s’y installer se lancent dans un projet de vie qui dépasse le simple voisinage. Grâce à un espace dédié (la Maison des projets) et avec l’aide d’un animateur, ils mettront en place des projets communs : jardins partagés, échanges de services, moments conviviaux. Ce lien créé dépassera les murs de la résidence, qui s’ouvrira, j’en sais sûr, sur tout le quartier et ses habitants. Notre résidence intergénérationnelle est l’une des premières en France à avoir un tel projet social et je vous le dis, nous faisons des envieux.

Cet équilibre de l’habitat doit se faire très finement. C’est pourquoi dans les quartiers où, de par l’histoire, le logement social est important, la Ville développe l’accession à la propriété, tout en exigeant des bailleurs sociaux présents qu’ils entretiennent et réhabilitent leurs logements. A l’inverse, dans les quartiers où la propriété est plus importante, nous construisons des logements en locatif aidé. Mais cet équilibre doit aussi se faire au-delà des frontières communales. Je le disais en préambule, le développement durable exige la solidarité entre tous les territoires. Et je regrette – comme mes prédécesseurs – que la dernière loi votée sur le logement (la Loi ELAN) dédouane les communes carencées de leur responsabilité et les affranchisse des pénalités financières qu’elles devaient régler jusque là. C’est clairement la prime aux mauvais élèves et un scandale quand on sait que près de 70% des habitants d’Ile-de-France remplissent les conditions pour accéder au logement social ! Lors d’une visite ministérielle à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines dernièrement, une Députée m’a proposé de participer à la commission d’évaluation de la Loi ELAN. Je ne manquerai pas de leur expliquer en quoi elle contribue à accentuer la crise du logement et je leur rappellerai les besoins des habitants sur le terrain !

… Une Ville durable est aussi une Ville qui assure la solidarité entre tous. Cette solidarité se réalise de deux manières :

  • Avec le service public, d’abord, qui est fondé sur le principe essentiel de l’égalité d’accès de toutes et de tous. Ainsi, avec les quotients familiaux, chaque Guyancourtois peut profiter des équipements publics communaux, qu’il soit en âge de fréquenter une de nos crèches ou de nos écoles, qu’il soit parent, sénior, sportif, amateur de culture ou en situation de handicap. Pour ceux qui rencontrent des difficultés sociales, la Ville constitue aussi un réel bouclier, qui oriente et apporte un soutien personnalisé – chose rare quand on sait le nombre d’institutions qui font malheureusement le choix de supprimer l’accueil humain au profit de bornes automatiques !
    Ce service public n’est rien sans les agents communaux qui le portent au quotidien. Et je souhaiterais qu’on salue ce soir leur travail au service de l’intérêt général. Ils veillent constamment à ce que le service public soit efficace et reste au plus près des habitants. Merci à eux.
  • La solidarité se réalise aussi grâce au travail formidable des associations de terrain. Une Ville n’est rien sans les habitants qui la font vivre et qui la font avancer. Plus d’une centaine d’associations vous retrouvent pour le RDV d’« Associations en fête » ; elles font vibrer les fêtes et animations de quartier ; elles facilitent l’accueil de grands événements sur la commune, comme la Ryder Cup de Golf, le Téléthon et bientôt les Jeux olympiques en 2024 ; elles agissent toute l’année avec vous dans des domaines et pour des publics variés : pour le sport, la culture, l’insertion ou la solidarité. Elles sont le coeur battant de notre commune, participent à l’épanouissement des Guyancourtois et méritent le soutien de chacun d’entre nous.
    J’aimerais que l’on profite d’être entre nous ce soir, pour remercier et saluer l’engagement des bénévoles Guyancourtois qui donnent sans compter leur temps et leur énergie. Ensemble, applaudissons-les chaleureusement.

Cohésion sociale, solidarité entre les générations et les territoires, épanouissement des êtres humains… Toutes ces finalités du développement durable qui ont leur traduction à Guyancourt, reposent sur un autre principe essentiel : le respect et le dialogue.

… Car oui, n’est durable qu’une Ville où chacun respecte son voisin et sait, dans un esprit d’ouverture, dialoguer avec lui. Bien sûr l’éducation constitue le socle de cet état d’esprit.
Et nous le savons ici, les jeunes générations Guyancourtoises sont tout aussi engagées que nous adultes :

  • ils participent au succès des manifestations communales comme la fête de la musique ;
  • ils défendent les couleurs de leurs clubs sportifs et de leur Ville ;
  • avec l’aide du Point jeunes et du Phare Jeunesse, ils mettent en place des projets sportifs, humanitaires ou culturels. Ils ont bien compris, eux, que la culture était essentielle à l’épanouissement des êtres humains. Non, à Guyancourt, la culture n’est pas une variable d’ajustement budgétaire !
  • ils travaillent comme apprentis et donnent beaucoup aux entreprises ou aux institutions, comme la Commune d’ailleurs qui les accueillent. La présence de CFA sur notre territoire – au lycée d’Hôtellerie et de tourisme, à l’Université mais aussi au Campus des métiers de l’automobile qui s’est récemment installé chez nous, permet à des jeunes de trouver une voie et un sens à leur avenir professionnel ;
  • ils s’engagent aussi au service de leur ville. Certains s’investissent au sein du conseil municipal des enfants – ils sont présents ce soir dans la salle. Au cours de leur mandat, ils choisissent de sensibiliser les autres enfants au gaspillage alimentaire ou de lutter contre les discriminations. Ils n’hésitent pas non plus à redire les règles de sécurité routière et à rappeler à l’ordre certains parents qui auraient une fâcheuse tendance à stationner anarchiquement et dangereusement aux abords des écoles.
    Cette question du civisme, du respect de l’autre, est à traiter avec le plus grand sérieux, comme plus généralement la tranquillité publique. Il faut les traiter dans toutes leurs dimensions et dans un équilibre allant de la prévention à l’indispensable fermeté.
    D’autres jeunes travaillent, avec les services de la Ville, à des projets plus spécifiques d’aménagement, comme la construction du streetwork out (ce sont des espaces d’agrès en plein air) et du skate park, dont les travaux commenceront prochainement à proximité d’ici.

Permettez-moi ce soir de saluer leur sens de l’intérêt général et leur capacité à écouter, débattre et proposer des actions pour embellir notre Ville ou améliorer le bien-être des habitants.

Entre nous, ils ont de qui tenir, ces jeunes Guyancourtois ! Ce sens du dialogue est une valeur partagée dans notre Commune. Je sais que beaucoup d’entre vous aimez à débattre et à proposer : c’est une bonne chose et un témoignage de la vivacité démocratique de notre Ville ! Certains le font au sein du conseil citoyen du Pont du routoir, très souvent sollicité par la Ville pour donner son avis : dernier exemple en date, la réhabilitation de la place du marché actuellement en travaux. D’autres préfèrent s’exprimer au cours des réunions publiques organisées par la Ville pour des projets concernant leur rue ou leur quartier.

D’autres enfin, choisissent l’écriture et préfèrent donner leur avis sur les registres ou adresses mail créés pour recueillir les attentes des habitants. Beaucoup l’ont fait par exemple dans le cadre du réaménagement du mail des Saules.

Cet échange permanent est la base d’un travail commun efficace. Chacun contribue ainsi à faire avancer notre Commune et lui donne les moyens de préserver son environnement, ses ressources et son identité.


Guyancourt est une Ville durable car s’y développent de plus en plus des modes de production et de consommation responsables.

Cette dimension économique du développement durable se réalise par l’engagement d’acteurs Guyancourtois sensibles à la nécessité de produire « local ». Les commerces et artisans de la Ville font l’effort – je le sais – de proposer aux habitants des produits responsables et de qualité. Certains se sont montrés exemplaires en développant des initiatives originales et solidaires ; d’autres sont devenus des fleurons : nés à Guyancourt, ils y ont grandi avant de se développer au-delà des frontières communales. Il est essentiel de préserver nos commerces et artisans de proximité car ils contribuent au dynamisme de la Commune et demeurent, au coeur des quartiers, accessibles à tous les Guyancourtois.

Saluons aussi l’effort d’entreprises implantées à Guyancourt qui font en sorte de privilégier l’emploi local. Au-delà du bassin d’emploi qu’elles offrent et des ressources financières qu’elles apportent à la collectivité, elles permettent aussi de limiter, par le rapprochement habitat/emploi, les difficultés de mobilité des habitants et les nuisances sur l’environnement.
A une autre échelle, je tiens à saluer les initiatives des équipes pédagogiques de Guyancourt, qui travaillent, dans le temps scolaire ou périscolaire, à sensibiliser les enfants. Mentionnons par exemple les jardins pédagogiques créés dans des écoles de la Ville pour apprendre aux enfants à jardiner et consommer de manière responsable. Citons aussi la mise en place de poulaillers au collège Ariane et à l’école Fromont. Ces actions viennent en complément de celles de la Ville, qui privilégie dans la restauration scolaire les circuits courts, la consommation de produits de saison locaux et sains, mais aussi le bio conformément à la Loi. Les équipes travaillent aussi régulièrement à limiter le gaspillage alimentaire et à éduquer au goût les enfants, dès leur plus jeune âge.

A l’échelle de la Ville enfin, cette dimension passe par la maîtrise énergétique, qui permet de consommer de manière responsable tout en limitant les coûts pour la collectivité. La réhabilitation énergétique du groupe scolaire Robespierre, qui va démarrer en début d’année, en est un parfait exemple ; tout comme la construction en cours des salles des arts martiaux, avec des matériaux certifiés Haute Qualité Environnementale. L’investissement peut paraître important à l’instant T, mais il permet de réduire significativement les coûts en fonctionnement pour l’avenir et de stabiliser la fiscalité pour les habitants. Ces efforts sont d’autant plus importants que, vous le savez, le budget des Communes est particulièrement contraint. La Ville doit remplir de plus en plus de missions autrefois prises en charge par l’Etat, mais avec moins de moyens de sa part ! Il faut redoubler d’ingéniosité pour dénicher des financements extérieurs, même minimes, et redoubler d’énergie pour préserver notre attractivité économique qui permet de fournir la moitié des ressources fiscales de la Ville.

La préservation de l’environnement est un autre aspect du développement durable. Il est plus souvent mis en avant, mais il est tout aussi essentiel que les autres… Guyancourt a un environnement privilégié et compte de nombreux espaces verts, des lacs et étangs, des terres agricoles qu’il faut préserver. Ils sont le poumon de notre commune et le coeur de sa biodiversité.

Nous y sommes, nous Guyancourtois, très attachés. C’est pourquoi la Ville a acquis une partie des terres agricoles de la Minière, à l’ouest de la Départementale 91. Devenir collectivement propriétaire, c’est garantir leur pérennité et les prémunir de tout promoteur qui voudrait les faire disparaître. C’est aussi travailler à une agriculture raisonnée et soucieuse de l’environnement, une agriculture sans pesticide comme l’a réaffirmé le conseil municipal de Guyancourt, en soutenant l’appel des Coquelicots. La Minière doit garder sa vocation agricole, telle que définie dans nos plans locaux d’urbanisme et arrêtée par la Zone de protection agricole et forestière du plateau de Saclay. C’est enfin lutter contre la pollution sous toutes ses formes, qu’elle soit lumineuse, avec le Règlement local de publicité intercommunal, ou atmosphérique. Et en la matière, je suis heureux de vous confirmer que venons bien d’obtenir les financements pour créer un échangeur avenue des Garennes qui fluidifiera le trafic sur les ronds point des Sangliers et des Saules.

Les Guyancourtois sont aussi attachés aux espaces verts à l’intérieur des quartiers. Ils sont entretenus par la collectivité, mais je me réjouis de voir les habitants y contribuer activement. Je pense aux jardinières municipales mises à la disposition d’associations dans différents quartiers. Je pense aussi au travail réalisé par la Ligue de Protection des Oiseaux pour recenser toutes les espèces vivant à Guyancourt, et en particulier dans le parc de l’Ermitage, à Bouviers, ouvert aux habitants lors de la Fête du développement durable et lors de représentations culturelles.
Je pense enfin aux nouveaux jardins partagés du mail des Saules, créés par la Ville, qui font aujourd’hui l’objet d’un investissement citoyen. Une partie est aujourd’hui travaillée par la SEGPA du collège les Saules, en partenariat avec les services de la Ville. Dans le cadre d’un projet pédagogique partagé, les collégiens peuvent mettre en pratique leurs apprentissages scolaires, tout en oeuvrant pour l’intérêt général et la collectivité. L’autre partie sera cultivée par une association d’habitants riverains du mail, elle sera agrémentée à son extrémité par des composteurs collectifs. Cette expérience est la preuve qu’il ne suffit pas qu’une Ville mette des équipements et espaces à disposition des habitants, il faut l’investissement personnel et le sens du collectif des Guyancourtois pour les faire vivre pleinement.

Le développement durable est bien l’affaire de tous, comme nous l’a rappelé notre ami Jean Jouzel, prix Nobel de la paix, qui nous a fait l’honneur et le plaisir de venir à Guyancourt en novembre dernier. A cette occasion, je lui ai remis la délibération du Conseil municipal soutenant son Pacte Finance-Climat. Car c’est bien le lien entre justice environnementale et justice sociale qui permet de lutter efficacement contre les effets du réchauffement climatique.

Préserver l’environnement, c’est aussi maîtriser l’urbanisme pour que Guyancourt reste une Ville à taille humaine. Construire la Ville sur la Ville, préserver l’identité architecturale de notre Commune, quartier par quartier, a toujours été notre choix commun. Parfois, il faut savoir se mobiliser pour l’imposer. L’offensive de certains promoteurs peu scrupuleux sur des terrains privés nous impose de résister collectivement : avec les habitants des Garennes, mais aussi de Bouviers et du Village, nous avons rappelé à l’ordre ceux qui souhaitaient faire du business au détriment de l’identité de notre Commune. Le comble : certains de ces promoteurs avaient d’ailleurs signé une charte de bonne conduite au niveau intercommunal… preuve que nous avons besoin d’outils réglementaires et législatifs supplémentaires pour empêcher ces assauts. En attendant, je n’ai pas manqué d’informer mes collègues Maires de l’agglomération de ces pratiques inadmissibles, en espérant qu’elles ne pourront pas prospérer à Saint-Quentin-en-Yvelines. En tout cas, à Guyancourt, nous saurons ensemble y veiller et nous y opposer.
Vous avez aussi sans doute en tête d’autres projets non concertés avec la Commune, comme une tour de 250 mètres de haut en coeur de quartier et au coeur de l’été.
Les projets d’avenir nous demanderont cette même vigilance collective. Avec l’arrivée du métro du Grand Paris, il faudra continuer à faire respecter nos exigences. Ce n’est qu’à cette condition, et qu’en respectant les attentes et besoins des habitants, que le projet pourra voir le jour et qu’il sera une opportunité pour la Ville dans son ensemble.

Cela commence symboliquement par le nom choisi pour ce quartier : les techniciens de la Société du Grand Paris et de l’établissement public Paris Saclay, avec lesquels nous travaillons, l’appelaient « Quartier Thalès » – du nom de l’entreprise qui y était installée, voire « Saint-Quentin Est ». Il était temps de lui donner un vrai nom ! Et qui mieux que les Guyancourtois pouvaient le choisir ? Après consultation des habitants, il s’appelle désormais le Quartier des Savoirs.

Une Ville qui préserve son environnement, c’est aussi une Ville attachée à la santé de ses habitants.

Défendre son cadre de vie, c’est tout à la fois protéger les ressources végétales, animales et humaines. Guyancourt a la chance de pouvoir compter sur des professionnels de santé attachés au territoire. Malgré les difficultés, beaucoup choisissent de rester à Guyancourt, soit en se regroupant, comme dans la Maison de Santé pluridisciplinaire de Villaroy, soit en intégrant des structures de soins, soit en travaillant en libéral ou en cabinet médical. Quel que soit leur choix, il faut absolument les soutenir car il en va de l’accès aux soins des Guyancourtois. Notre Commune doit garder des professionnels de santé de proximité et accessibles. Le lien avec la faculté de médecine de Saint-Quentin-en-Yvelines et son extension prévue à Guyancourt, doit encore être renforcé. Cet effort collectif en matière de santé a été reconnu cette année par l’Organisation Mondiale de la Santé, qui a remis à la Ville son label « Santé ». Nous devons y voir une chance, mais aussi une incitation à aller plus loin encore.

C’est donc bien l’engagement de toutes et de tous qui contribuent à faire de Guyancourt une Ville durable… Notre Commune a une histoire singulière qui l’a fait passer en peu de temps d’un village à une Ville. Mais ces évolutions n’ont pas fait disparaître cette aspiration commune à la tolérance, au dialogue… Cela se ressent dans la vie de nos quartiers, dans les relations humaines, dans la richesse de la vie associative. Et nous y puisons, nous élus, l’énergie pour agir auprès de vous et pour votre quotidien.

C’est l’Humain qui fait la Ville… Guyancourt en est le parfait exemple. Guyancourt, c’est vous :

  • Vous, les pionniers qui avez vu la Ville évoluer, comme vous qui venez de nous rejoindre ;
  • Vous, qui veillez à l’épanouissement de vos enfants comme vous, plus jeunes qui avez grandi ici et qui souhaitez pouvoir continuer à y vivre ;
  • Vous qui, au moment de la retraite, souhaitez rester à Guyancourt, comme vous qui venez de rejoindre vos enfants et petits-enfants.
  • Vous tous, qui avez de beaux projets personnels et des aspirations pour notre Commune
  • A toi, chère Farah, chère collègue, qui symbolise ce soir avec tous tes camarades du Conseil Municipal des Enfants, l’avenir de Guyancourt

A vous toutes et tous, je vous propose d’agir ensemble comme s’il était impossible d’échouer. Puisse 2020 voir se réaliser tout ce que vous souhaitez et entreprendrez. Faisons le voeu, ensemble, que l’attention portée à l’autre, l’écoute, le dialogue l’emportent toujours sur l’indifférence.

 

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