Depuis plusieurs années, la Ville met ses terrains de sport au vert. Elle utilise des moyens écologiques innovants pour entretenir les pelouses des stades Maurice-Baquet et Jerzy-Popieluszko.
La Ville gère l’entretien des pelouses naturelles de ses deux stades, de A à Z, en mettant un point d’honneur à rechercher les économies d’eau. Elle a réduit la fréquence de ses arrosages et s’est lancée dans l’installation de sondes hygrométriques.
Elle fait aujourd’hui partie des rares communes à disposer de ce matériel de pointe dans la région. Deux boîtiers électroniques sont cachés dans le sol et reliés chacun à six sondes tensiométriques. Ils permettent après analyse des données de mesurer avec précision les besoins en eau du gazon.
« Nous sommes passés de trois à deux arrosages par semaine, ce qui a permis une économie hebdomadaire de 474 € sur les périodes d’arrosage intensif qui s’étalent d’avril à novembre » explique l’équipe chargée de l’entretien des terrains.
Par ailleurs, 20 centimètres de racine du gazon ont été enfouis sous terre ce qui a permis au gazon de consommer moins d’eau et de résister au gel et aux maladies.
Zéro phyto
Depuis le 1er janvier 2016, la Ville n’emploie plus aucun produit phytosanitaire sur ses terrains de sport engazonnés et n’a eu recours à aucune dérogation même lorsque la loi le permettait.
Un amendement organique a déjà fait ses preuves sur la pelouse du stade Jerzy-Popieluszko et est testé depuis janvier au stade Maurice-Baquet.
D’autre part, une technique de tonte appelée le « mulshing » est utilisée. Elle consiste à laisser les résidus se transformer en une sorte de compost, nourrissant le sol.
Le désherbage des 12 000 m2 de pelouse des deux stades réunis est fait à la main et les tracés sur le terrain sont réalisés avec de la peinture biologique.