La journée portes ouvertes de l’école supérieure d’agricultures (ESA), organisée le 12 février dernier, a officialisé l’arrivée à Guyancourt de cette école qui ouvrira ses portes en septembre 2022.
Pour l’édition 2022 de Parcoursup (enseignement supérieur), les jeunes Guyancourtois ont la possibilité de choisir une nouvelle voie à deux pas de chez eux, en plus de toutes celles déjà existantes sur notre territoire, avec l’arrivée à la rentrée prochaine de l’école supérieure d’agricultures (ESA).
L’école de toutes les agricultures
Créée en 1898 à Angers, l’ESA compte aujourd’hui plus de 3 000 étudiants et propose une cinquantaine de formations et diplômes (en formation continue, en alternance et à distance), allant du BTS au doctorat.
L’ESA se veut être l’école de toutes les agricultures, c’est-à-dire de tous les modes de production et de toutes les problématiques liées aux filières agricoles (alimentaires et non alimentaires), à ses acteurs, ou encore à la protection de l’environnement.
« Depuis plusieurs années, un nombre croissant d’étudiants franciliens candidate pour venir nous rejoindre mais une trop faible proportion d’entre eux s’inscrit à notre goût. Nos formations les attirent mais la distance semble représenter un frein. Nous avons donc souhaité ouvrir un nouveau campus en Île-de-France, pour cette raison bien sûr, mais également parce que nous avons la volonté de développer notre rayonnement international et les relations entreprises. Guyancourt cochait toutes les cases, notamment par le dynamisme de son écosystème socio-économique, son statut universitaire et la proximité de Paris-Saclay », explique René Siret, le directeur général de l’ESA.
Deux cursus au campus de Guyancourt
Dès son ouverture, le campus de Guyancourt proposera deux cursus :
- les 3 premières années de la formation Ingénieur agronome
- le Bachelor Agroécologie et systèmes alimentaires.
Dès la rentrée prochaine, une centaine d’étudiants seront accueillis pour la première année de ces deux formations. Ils seront donc entre 300 et 350 d’ici 3 ans.
« Notre objectif est de proposer des études qui ont un sens par rapport aux enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Je pense sincèrement que l’agroécologie sera la science du
XXIe siècle », confie René Siret.