En écho au dossier spécial paru dans votre Guyancourt mag n°594, zoom sur ce que recherchent les Guyancourtois dans leurs Espaces de proximité et sur ce qu’ils finissent par y trouver !
Du partage, de la convivialité, des amitiés, une oreille attentive, un coup de pouce, des opportunités, une façon de s’évader, de rompre la solitude, d’aller vers l’autre… Parole à toutes celles et ceux qui font vivre au quotidien ces lieux au cœur des quartiers.
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Evelyne ZAMEO
Espace Auguste-Renoir
« On fait des choses sympas ! »
« Cela fait neuf ans que je suis à la retraite. Au début j’avais envie de me reposer après quarante-deux années de travail et puis à un moment je me suis dit : ՙՙIl faut que je m’active !ˮ
Je ne connaissais pas du tout la maison de quartier et c’est en passant devant que je me suis dit que je devrais aller voir ce qu’il s’y passe ! C’est là que j’ai vu qu’il y avait plein d’activités.
Depuis, je ne lâche plus ! J’y vais souvent. Je participe aux ateliers d’art floral et de couture. On y fait des choses sympas ! On a cousu des petites éponges pour le démaquillage, une trousse de toilette… J’ai aussi participé aux ateliers culinaires, j’ai notamment appris à faire des bricks.
L’animatrice m’a également demandé si cela m’était possible d’animer un repas antillais. J’apporterai mes fiches pour la recette du Colombo de poulet, chacun fera un peu de préparation (épluchure des oignons…) et après, on partagera ! »
Fabienne LAURENT
Espace Théodore-Monod
« On sort du cocon familial et professionnel »
« Lorsque mon enfant était en primaire, je prenais le dépliant des maisons de quartier à l’école, et je l’inscrivais dans la foulée aux activités. Il a participé aux ateliers scientifiques et à chaque fois, il revenait avec un petit kit de ce qu’il avait créé. C’était très intéressant !
De mon côté, je me suis rendue compte qu’il y avait aussi beaucoup d’activités pour les adultes et les familles. Pendant plusieurs années, nous avons pris part aux jeux de pistes et aux soirées karaocrêpes. Cela a consolidé des amitiés. J’ai fait connaissance avec d’autres parents. Maintenant lorsque nous avons des informations sur les maisons de quartiers et centres sociaux, on se les communique entre nous et on y va !
Pour ma part, j’ai eu la chance étant enfant de fréquenter un centre de loisirs où il y avait plein d’activités et j’ai grandi dans l’univers des loisirs créatifs.
Un jour, j’ai donné du matériel dont je n’avais plus l’utilité à la maison de quartier Théodore-Monod et au centre social Joseph-Kosma et les directrices m’ont dit : ”tu devrais faire du bénévolat pour partager ton savoir-faire !” J’ai animé un premier atelier de collage papier (mixed media) à la maison de quartier Auguste-Renoir, ça m’a plu et j’ai continué. J’en ai fait environ six ou sept (confection de guirlandes de pompons, tricotage géant, string art…). C’est un moment de détente et de partage. On sort du cocon familial et professionnel et ça c’est un plus aussi.
C’est très bien que les maisons de quartier proposent aux habitants de participer car cela permet de mieux connaître les élus et les activités proposées par la Ville et de s’impliquer un peu plus. Il y a des habitants qui ont des talents, des dons ou des hobbies, qu’ils aimeraient partager ! »
Loubna LAGZOULI
Espace Yves-Montand – Centre social du Pont du Routoir
« C’est notre deuxième maison ! »
« J’ai connu le centre social du Pont du Routoir par des amies qui y vont et parce que je passais à côté. Quand je suis rentrée à l’intérieur, l’équipe m’a présenté le centre. Ils m’ont expliqué qu’il y avait des ateliers, des sorties et des soirées.
Ça m’a plu parce que là-bas je participe à pas mal de choses comme des ateliers de cuisine, de fabrication de cosmétiques. Parfois, j’y fais du sport, j’assiste à des conférences sur les enfants.
Ce que j’aime bien au centre social, c’est qu’on s’y sent bien. C’est comme si c’était chez nous. Avec mes amies, on dit que c’est notre deuxième maison ! L’équipe est accueillante. On discute avec d’autres personnes et cela permet d’oublier le stress.
Cela fait presque deux ans et demi que j’y vais. Il y a aussi des ateliers en famille. Dernièrement, nous avons participé à une soirée jeux de société et pizza. Lorsque mes jumelles auront 7 ans elles pourront y faire des activités le mercredi et pendant les vacances et bénéficier de l’aide aux devoirs.
Il y a aussi des sorties en famille. Nous sommes allés au musée, au théâtre… Il faut toujours regarder le programme et s’inscrire rapidement car les activités sont vite remplies ! »
Mathilde GONTIER
Espace Auguste-Renoir
« Les enfants apprennent la vie en groupe »
J’ai connu la maison de quartier en lisant les pages d’Agenda du Guyancourt Mag. J’avais repéré plusieurs activités puis je suis allée sur place. Maintenant, j’appelle ou j’envoie un mail pour réserver. C’est principalement pour les enfants. Ils aiment beaucoup y aller !
Mon fils a déjà fait un stage d’une semaine sur le thème de la nature pendant les vacances, il a aussi participé à un goûter festif où il a retrouvé des copains et moi des amis, car les parents rejoignaient les enfants à la fin. Je les inscrits dès que je vois quelque chose qui peut leur correspondre.
Dernièrement, nous sommes allés tous ensemble à l’atelier des Lumières à Paris. C’était l’occasion de voir autre chose et d’être avec d’autres personnes. Les activités permettent à mes enfants d’apprendre de nouvelles choses, de voir des amis…
Cela leur apporte en termes de sociabilité et d’entraide. Par exemple, lors de son atelier culinaire, Valentin a aidé les autres et il a fait la vaisselle. Ils apprennent la vie en groupe.
Jérôme LEBOUVIER
Espace Joseph-Kosma – Centre social des Garennes
« Nous voulions une structure qui puisse accompagner notre fils dans les devoirs »
« J’ai connu le centre social Joseph-Kosma en discutant avec d’autres parents d’élèves à l’école où va mon fils. Nos discussions portaient surtout sur la prestation d’aide aux devoirs qui permet aux élèves d’élémentaire de pouvoir être aidés après les cours.
Étant parent d’un enfant atteint d’un TDAH (Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), cela nous a tout de suite parlé car nous voulions vraiment une structure qui puisse l’accompagner dans ses devoirs, tandis qu’à l’accueil de loisirs il s’agit d’étude aménagée, ce qui n’est pas la même chose.
Au centre social, ce sont des groupes de quatre enfants avec des personnes très agréables qui s’en occupent très bien. Nous avons fait récemment un bilan avec eux et c’était très positif. Pour nous, c’est le top ! Evan y va avec le sourire et repart satisfait et content. Tous les jours quand je vais le chercher, je constate qu’il y a des activités qui pourraient m’intéresser. Moi qui suis un grand lecteur, j’ai vu par exemple, qu’il y avait aussi des tas de livres à disposition, sur plein de sujets, pour les adultes et les enfants. »
Patricia NERON
Espace Théodore-Monod
« Les ateliers, c’est un bon médicament ! »
« Je fréquente la maison de quartier Théodore-Monod depuis quatre ou cinq ans. Je l’ai connu lorsque je me suis mise à la couture car ils font des ateliers de couture et ça m’a intéressé. De fil en aiguille je me suis mise à faire le maximum d’ateliers quand cela était possible.
Dernièrement, j’ai participé à celui sur la création de portraits de femmes avec des fleurs séchées, le 10 février dernier. Nous avons fait un brunch en même temps, c’était hyper sympa ! Il y a toujours une bonne ambiance et cela permet de rencontrer d’autres personnes. On parle de cuisine, on s’échange des recettes. C’est beaucoup d’échanges et puis cela permet de penser à autre chose et d’oublier les soucis du quotidien pendant deux ou trois heures.
C’est un bon médicament ! Dès que je peux, je m’inscris. À la maison de quartier, je fais aussi du yoga avec l’association Guyancourt Accueil.
L’équipe fait tout pour que la maison de quartier vive et qu’on s’y sente bien. Une fois à la retraite, j’espère pouvoir moi-même animer des ateliers. »
Fatima BOUAICHI
Espace Yves-Montand – Centre social du Pont du Routoir
« Ça change de la routine »
« J’ai toujours connu le centre social du Pont du Routoir. À l’époque il était au niveau de la place du Marché et on y allait déjà.
Quand j’ai eu mes propres enfants et qu’ils étaient en âge d’aller au centre de loisirs, j’ai commencé à les inscrire aux activités. Ils y vont les mercredis après-midi et pendant les périodes de vacances.
Et dans un cadre plus familial, on nous propose des sorties – on a été plusieurs fois, à la mer, à la cité de la science… et des activités au sein du centre. Ça fait du bien et ça change de la routine. On se sent un peu comme chez nous au centre social, on se sent à l’aise.
Il y a aussi des choses qui sont proposées aux mamans sur le temps scolaire avec des intervenants. J’ai participé à un atelier de fabrication de parfums, de produits ménagers, de bougies, d’encens… il y a pas mal d’activités manuelles.
On a aussi la possibilité de venir cuisiner et de partager ensuite le repas tous ensemble. À la fin de l’année, il y a un dîner, l’été on fait des barbecues. C’est très convivial ! »
Isabelle CHARLES
Espace Joseph-Kosma – Centre social des Garennes
« Le centre social, c’est une belle rencontre ! »
« Je vais au centre social Joseph-Kosma depuis octobre 2022. Au début, j’y suis allée par pur hasard, je venais d’être à la retraite et j’y suis entrée pour me renseigner, sans grande motivation à l’époque. Puis, j’ai rencontré Myriam qui anime des ateliers artistiques tous les mardis.
Je m’y suis inscrite et j’ai rencontré un groupe de personnes très bienveillantes et drôles et cela m’a même permis de participer à une exposition (sortie d’ateliers ndlr) et de reprendre quelque chose que j’avais laissé tomber depuis nombre d’années : la peinture ! Je continue à peindre les mardis, c’est un groupe génial ! Il y un partage humain qui est très très important.
Suite à cela, je suis allée à l’atelier de remise en forme et j’ai là aussi rencontré un groupe de personnes.
En plus, une fois par mois, il y a des repas partagés. On choisit une recette, on participe et on mange tous ensemble.
Le centre social c’est un lieu de partage où on s’inquiète si on ne voit pas arriver une des participantes à l’atelier, on a d’ailleurs créé un groupe WhatsApp entre nous et on s’envoie des idées de sorties.
Un an plus tard, avec du recul, je suis contente d’avoir je suis très contente d’avoir ouvert la porte. »