La 3e phase de la concertation avance bon train. Après quatre nouvelles balades urbaines, habitants et salariés du territoire étaient conviés le 31 mai, par l’EPA Paris-Saclay et la Ville, à un atelier sur l’art urbain, l’architecture et les services qu’ils imaginent dans le futur quartier des Savoirs.
Mercredi 31 mai, une vingtaine de personnes, ont examiné des photos et un plan du futur quartier des Savoirs, avec des intervenants de l’agence Filigrane (maître d’œuvre) et de l’Établissement Public d’Aménagement Paris-Saclay. Certains ont déjà arpenté les lieux lors des balades urbaines organisées en mars et en avril dernier, et dont l’objectif était de réaliser un diagnostic participatif sur l’architecture et l’art urbain.
« Je voulais voir s’il y aurait une suite » indique Sylvie Delfoort.
Cette Guyancourtoise a eu envie d’aller plus loin en s’inscrivant à l’atelier qui, selon elle, a été l’occasion d’approfondir les observations faites sur le terrain.
Plusieurs thèmes ont été abordés lors des échanges qui tournaient autour de l’art urbain dans le futur quartier, de l’architecture des bâtiments tertiaires et de l’offre en matière de services. Sur l’architecture, les balades urbaines avaient fait émerger la volonté de ne pas être uniforme et concernant l’art, celle d’un fil conducteur autour des Savoirs.
« Nous avons reparlé des différentes œuvres d’art possibles et nous les avons positionnées sur la carte », poursuit Sylvie,
« J’ai l’impression de me retrouver dans une maquette, j’ai les deux pieds dedans comme Mary Poppins ! Petit à petit, ça prend forme ».
Pas de sujets tabous !
Du côté de l’EPA Paris-Saclay, qui coorganise la concertation avec la Ville, cet atelier avait aussi pour objectif de voir quels étaient les points de rencontre entre les besoins des habitants et ceux des salariés.
En mai, une équipe de l’Établissement Public d’Aménagement a d’ailleurs tenu des permanences au Technocentre Renault et au restaurant interentreprises du Val Saint-Quentin. Un questionnaire avait été distribué à des employés et 150 réponses avaient été récoltées.
Ce soir-là, rendez-vous était donné pour débattre des options à retenir sur les besoins respectifs.
« C’est très intéressant et constructif. Les personnes qui animaient ont pris des notes par rapport à ce que nous leur disions. Il n’y avait pas de sujets tabous ! »
Précise Sébastien Ollivier, salarié du Technocentre, pour qui, ce temps fort a aussi été un moment privilégié pour exprimer ses craintes et pouvoir être rassuré sur celles liés à la végétalisation du quartier puisque la nature y aura toute sa place.
La concertation est amenée à se poursuivre. Avis à toutes celles et ceux qui souhaiteraient apporter leur pierre à l’édifice !