Hélène Tavier, femme de tête

Hélène Tavier Renault

Depuis le 1er avril, Hélène Tavier est la nouvelle directrice du Technocentre et des établissements Renault en Île de France. Rencontre avec celle qui a choisi de faire un bout de chemin aux côtés des équipes qui conçoivent les véhicules de demain.

16 000. C’est le nombre de salariés pour lesquels Hélène Tavier se lève chaque matin. Depuis son bureau installé au coeur du Technocentre, la directrice gère tous les établissements du Groupe Renault en Île de France, dont le siège et les sites de Lardy, Villiers-Saint-Frédéric et Aubevoye. Son défi quotidien ? Faire en sorte que toutes les équipes du constructeur automobile du bassin parisien, des designers aux personnes chargées de mettre au point les prototypes dans les ateliers, puissent assurer leurs missions.

« Mon rôle est de garantir que tout ce qui permet aux collaborateurs de travailler dans les meilleures conditions, comme la restauration, les environnements de travail, la sécurité et la protection de l’environnement, est mis bien en œuvre » détaille l’ancienne directrice des ressources humaines et de la communication de RCI Bank and Services, filiale bancaire de Renault.

« Renault m’a toujours attiré »

Fille d’un passionné d’automobile (les premières voitures de ses parents sont une 4L puis une R16), Hélène Tavier avait déjà dans l’idée depuis longtemps de rejoindre le groupe,

« Renault m’a toujours attiré pour plusieurs raisons, notamment la place donnée aux femmes dans l’entreprise, le dialogue avec les salariés et le concept de voiture à vivre (signature de la marque dans les années 1980 ndlr) ».

Après une prépa HEC et un Deug de mathématiques appliquées, elle est diplômée de l’Essec puis débute sa carrière dans les finances,

« pendant 4 ans, j’ai audité des banques pour le cabinet Arthur Andersen ».

En 1993, elle est recrutée par la filiale bancaire de Renault (RCI Bank and Services) où elle enchaîne les expériences (manager à la comptabilité, directrice financière à Madrid, adjointe au directeur international puis responsable marketing).

À cette époque notamment, elle parcourt l’Europe en tant que business developper. Elle met en place des partenariats pour proposer aux clients des solutions de financement à l’achat
des véhicules.

En 2007, elle rejoint les ressources humaines du Groupe Renault sur différents postes.

Renforcer le poids du Technocentre

Tout comme son prédécesseur, Philippe Brismontier, elle entend maintenir le lien avec la Ville.

« Le Technocentre est très important pour Guyancourt. Il a un impact sur la vie économique de la commune, d’où l’importance d’échanger avec le Maire et ses équipes, car un certain nombre de salariés sont des guyancourtois(e)s. »

Arrivée en plein Covid-19, la nouvelle directrice a dû gérer l’impact de l’épidémie sur l’organisation du travail des équipes, encore en majorité en télétravail. Elle les accompagnera sur des enjeux tels que la transition écologique.

« Nous aurons de plus en plus de véhicules hybrides et électriques. D’ailleurs, nous sommes pionniers dans ce domaine. Nous aurons à réfléchir à la problématique de la gestion des batteries, comment les entreposer, les recycler…».

Autre feuille de route de la directrice : la volonté de renforcer le poids du Technocentre, l’un des premiers centres de recherche et développement automobile en Europe,

« demain, nous concentrerons le développement des technologies stratégiques à forte valeur ajoutée dans les sites d’ingénierie d’Île de France. Nous allons donc réaffirmer le rôle du Technocentre ».

 

Interview réalisée par Sarah Ferreira pour le Guyancourt Magazine 552 – Août 2020

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