Discours prononcé par François Morton le 11 mars 2023
Mesdames, Messieurs,
Chaque 11 mars, les Françaises et les Français sont appelés à se réunir à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme.
Le 11 mars 2004, Madrid était frappée par un attentat au sein de la gare d’Atocha. Ce jour a été retenu pour rendre hommage à toutes les victimes du terrorisme : celles qui ont perdu la vie, celles qui ont été blessées, toutes celles et tous ceux qui resteront à jamais marqués par l’acte barbare qui les a touché.
Malheureusement, depuis 2004, beaucoup d’actes terroristes sont venus ensanglanter nos pays européens et les autres continents. La France a été meurtrie à de trop nombreuses reprises ces dernières années.
Avant de procéder à une minute de silence, j’invite chacune et chacun à nous souvenir. Nous souvenir sans relâche, ensemble.
Pensons d’abord à nos concitoyens Guyancourtois :
- Madame CHEVANDIER Annie, blessée à Nice
- Madame FELICITE Jade, blessée au Bataclan
- Monsieur GESLIN Ludovic, blessé au Bataclan
- Madame LE MOUEL Anne-Laure, blessée au Bataclan
- Monsieur MORGANT Thibault, blessé au Bataclan
Souvenons-nous aussi que les terroristes tuent de manière aveugle, sèment la peur et le chaos. Ils cherchent à anéantir les traces mêmes des vies fauchées. Face à leurs projets d’oubli et d’effacement, nous résisterons. Nous dirons les noms, nous nous souviendrons des visages, des voix, des rires.
Nous avons été unis dans l’épreuve, nous resterons unis dans la mémoire. Prouvons-leur que la Fraternité est plus forte que leur barbarie. Ne cédons devant rien, ne renonçons à rien.
Permettez-moi, en ce jour solennel, de faire un vœu : celui d’une France qui restera unie et qui ne cèdera pas aux discours obscurantistes et aux sirènes de la division.
Aujourd’hui, notre République entière se rassemble pour penser à celles et ceux que nous avons perdus, à celles et ceux qui ont été meurtris.
Aujourd’hui, notre République s’unit pour rappeler à ceux qui veulent agiter les haines, que le terrorisme n’a pas de religion, pas de couleur, pas de nationalité.
Restons debout, restons unis.
Je vous invite maintenant à observer une minute de silence.