Budget 2019

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Engagements tenus

Voté le 10 avril 2019, le budget 2019 est la traduction du projet de ville de l’équipe municipale. Malgré le contexte financier très compliqué, les élus mèneront leur programme à son terme sans augmenter les impôts.

Le budget d’une ville répond à deux principes. La sincérité, ce qui veut dire que les dépenses et les recettes réalisées sur l’année doivent être au plus près de la réalité. Le second est l’équilibre entre les recettes et les dépenses, ce qui n’est par exemple pas le cas pour l’État qui peut être déficitaire. C’est sur ces bases que les élus ont voté le budget primitif pour l’année 2019 malgré un contexte contraint.

Depuis plusieurs années, les dotations ne cessent de baisser à tous les niveaux, de la dotation globale de fonctionnement de l’État aux aides financières du Département ou de la Communauté d’agglomération. De plus, Guyancourt doit contribuer au Fonds de Solidarité des communes de la Région d’Ile-de-France (FSRIF) à hauteur de 750 000 €.

Face à cet ensemble de contraintes budgétaires, la marge de manœuvre des élus diminue. La Commune se trouve à la fois en bout de chaîne de ces coupes budgétaires et en première ligne, c’est bien normal, pour répondre aux besoins des habitants. Elle souhaite maintenir les services publics de proximité à la population.

Certaines villes prennent des décisions radicales comme augmenter les impôts locaux, faire payer le coût réel des services ou en supprimer. La Municipalité se refuse à de telles solutions et souhaite rester un bouclier social pour les habitants tout en terminant le programme sur lequel elle s’est engagée.

Le budget de la Ville de Guyancourt représente :

  • 47 913 743 € de dépense de fonctionnement
  • 28 827 600 de dépense en investissement

Trois grandes priorités

Trois axes déterminent les choix budgétaires de la Ville : l’Éducation, la Solidarité et le Développement durable. Ils orientent les politiques publiques qui sont menées.

Ainsi, 750 000 € vont être investis dans le numérique scolaire. « Il s’agit d’un plan sur trois ans réalisé avec le Département et la Communauté d’agglomération. La première phase consistera à équiper des classes de vidéo projecteurs interactifs et de tablettes numériques pour un groupe de trois classes. », explique François Morton, Premier Adjoint au Maire chargé de l’Éducation, de la Politique de la ville et de la Jeunesse.

La récente ouverture du Relais d’Assistants Maternels et du Lieu d’Accueil Enfants Parents illustre la solidarité avec les familles en leur proposant deux nouveaux services gratuits en faveur des habitants. Il en va de même avec l’application du quotient familial qui permet aux ménages guyancourtois de ne pas payer le coût réel des services.

Quant au Développement durable, il est au cœur de nombreuses actions comme la prochaine rénovation énergétique de l’école Maximilien-Robespierre. Ces efforts en la matière permettent à moyen et long termes de faire des économies de fonctionnement.

Une gestion saine et rigoureuse

Les économies d’énergie dans les équipements publics sont l’une des pistes que les services municipaux explorent afin d’équilibrer le budget. La mise en concurrence des fournisseurs dans le cadre des appels d’offre réalisés par la Ville permet par exemple d’obtenir les meilleurs prix possibles.

Outre une gestion optimale et au plus juste des dépenses, les services municipaux sont, depuis de nombreuses années à la recherche de subventions auprès de ses partenaires (Union européenne, État, Département, Communauté d’agglomération, Caisse d’Allocations Familiales…). Ces recherches de financements sont souvent ardues. Compléter les dossiers de demandes peut s’avérer difficile et au fil du temps les conditions pour obtenir des aides deviennent plus complexes.
Si ces demandes ne sont pas toujours couronnées de succès, certaines permettent à la Municipalité de réaliser de nombreux projets. L’amélioration du cadre de vie comme le réaménagement du mail des Saules et les prochains travaux qui seront réalisés au Pont du Routoir (place du Marché, coulée verte…) en sont quelques exemples.

Cette gestion saine permet aussi de reconduire certains dispositifs comme la patinoire éphémère qui a connu un grand succès et sera même agrandie en fin d’année 2019.

La maîtrise des dépenses publiques, la recherche constante d’économies et de ressources financières et le dynamisme économique de Guyancourt sont autant d’éléments qui contribuent à réaliser l’ensemble des engagements de l’équipe municipale comme en témoigne Florence Coquart, Adjointe au Maire chargée des Sports et des Ressources Numériques.

« Nous nous étions engagés à réaliser deux nouvelles salles d’arts martiaux. Elles sont très attendues par les six associations qui comptent 700 adhérents. Au-delà de ces pratiques, elles vont permettre de libérer des créneaux d’utilisation pour l’ensemble des associations sportives. Les travaux débuteront à l’automne et les salles seront intégrées au gymnase Maurice-Baquet afin d’optimiser les économies d’énergie ».

Pas d’augmentation d’impôt en 2019

Le Conseil Municipal a voté les taux d’imposition au même moment que le budget. Cette année encore les taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière resteront les mêmes à Guyancourt.

À l’automne prochain, les contribuables guyancourtois constateront que la part d’impôt allouée à leur commune n’a pas augmenté. Ainsi la taxe d’habitation reste à 12,23 % et la taxe foncière 20,04 %.

Depuis 2016, ces taux sont restés inchangés grâce à une gestion saine de la Ville et une recherche croissante de financements sous forme de subventions qui permettent de maintenir le même niveau de services à la population. Dans le même temps, la Municipalité poursuit son projet de ville et va mener à terme l’ensemble du programme présenté en 2014.

Au-delà de la recherche d’économies et de subventions, les élus continuent à œuvrer pour favoriser l’implantation de nouvelles entreprises ou le développement de celles qui sont déjà présentes sur notre territoire.

Par exemple, environ 450 salariés d’Enedis s’installeront, d’ici la fin de l’année, dans l’immeuble Proxima dans le quartier des Chênes. Cette nouvelle confirme l’attractivité de Guyancourt, locomotive économique de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ces ressources provenant des entreprises représentent près de 50 % de la fiscalité locale pour la commune ce qui est autant de pression en moins sur les contribuables guyancourtois.

Un avenir incertain avec la fin de la taxe d’habitation

Toutefois les élus restent circonspects depuis l’annonce du gouvernement de supprimer la taxe d’habitation pour 80 % des ménages français d’ici 2022. Après une première exonération d’un tiers de cet impôt en 2018, ce seront 65 % qui seront dégrévés pour les personnes concernées cette année. Jusqu’ici, l’État continue à compenser financièrement le manque à gagner pour les collectivités.

Contrairement à de nombreuses communes qui avaient augmenté les impôts locaux pour pallier une éventuelle perte de ressources, la Municipalité a choisi de conserver des taux stables.

« Nous sommes, bien entendu, favorables à l’allègement de la pression fiscale sur les ménages. Toutefois, l’exonération doit être intégralement compensée par l’État. Dans le cas contraire, les services publics que nous avons mis en place pourraient être en péril. Nous avons opté pour la solidarité en accueillant des familles modestes. Justice fiscale et justice sociale doivent aller de pair » conclut Bernard Tabarie, Adjoint au Maire chargé des Finances, des Travaux et du Cadre de vie.

 

 

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