Depuis 2015, la Ville a mis en place un service pour accompagner les personnes âgées et/ou en situation de handicap. Sandra Chane-Waye en est la référente. Elle accueille quotidiennement des Guyancourtois.

«En fonction des demandes, je peux informer les personnes, les réorienter voire les accompagner pour compléter ou constituer un dossier » explique Sandra Chane-Waye qui se rend aussi si besoin chez les personnes invalides ou ne pouvant se déplacer.

La réferente personnes âgées / personnes handicapées (PA/PH) du service Social de la Ville dont l’équipe est mobilisée au quotidien pour les plus fragiles, a reçu en décembre dernier une vingtaine de Guyancourtois.

Leurs requêtes vont du simple renseignement à un accompagnement plus poussé. Ancienne déléguée à la protection des majeurs pour une association tutélaire, elle connait bien les dispositifs qui facilitent le quotidien des seniors en perte d’autonomie ou celui des adultes en situation de handicap.

Un coup de pouce pour les démarches

En plus d’informer sur les différentes aides sociales auxquelles ceux et celles qui franchissent la porte de son bureau peuvent, peut-être, prétendre (allocation personnalisée d’autonomie,  allocation de solidarité aux personnes âgées…), Sandra Chane-Waye donne, si besoin, un coup de pouce pour remplir les formalités administratives liées à ces demandes.

« En matière de handicap, il y a des aides spécifiques. Je peux aider à l’instruction des dossiers auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) ».

Une étape nécessaire pour déclencher la reconnaissance du handicap et les aides qui en découlent.

Spécialisée dans le maintien à domicile, la référente PA/PH conseille également les personnes qui cherchent des solutions pour pouvoir rester chez elles sans se mettre en danger. Elle peut par
exemple les aider à trouver une aide à domicile, mettre en lien avec un service de portage de repas, aider à trouver un financement pour adapter leur logement, ou encore mettre en place un
abonnement à la téléassistance.

« La téléassistance peut sauver des vies »

Ce service, financé en partie par le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville et calculé en fonction des revenus (le tarif va de 1,33 € à 5,32 € par mois). Il permet d’être relié à une centrale
24h/24 qui peut alerter les secours en cas de chute ou de malaise.

« J’encourage vraiment les personnes qui peuvent bénéficier de la téléassistance à s’en saisir car l’un des plus gros risques pour les personnes âgées ce sont les chutes. Le dispositif peut sauver des vies dans un contexte d’isolement accentué par la situation sanitaire ».

À l’heure actuelle, 125 Guyancourtois âgées et/ou handicapés en bénéficient.

À contrario, lorsque les habitants expriment le souhait de rejoindre un établissement spécialisé (Ehpad ou foyer pour les personnes handicapées), là encore, la référente PA/PH sollicite son réseau de partenaires qu’elle tisse au quotidien pour pouvoir les orienter au mieux.