Un jeune homme, seul, errant dans la ville, parle… Heurté par l’agitation du monde, il vibre et dérive dans les méandres de sa solitude qu’il découvre poétique…
La sensibilité de Rilke est si singulière dans ses manifestations qu’elle est à l’origine d’une œuvre complexe à l’avant-garde de son temps. Dans son autofiction Les Cahiers de Malte Laurids Brigge, il raconte l’errance d’un jeune homme, dominé par son hypersensibilité, à travers la ville. Rilke décline également cet état d’être dans de nombreux poèmes, au travers desquels il explore autant ces manifestations violentes que positives.
En croisant littérature, art de l’acteur, vidéo et musique, Florian Goetz et Jérémie Sonntag offrent une traduction sensorielle de la pensée singulière de Rainer Maria Rilke. Une invitation à lâcher prise, à vagabonder au gré de son imagination et de ses sensations, à ressentir pour comprendre, et même, à ressentir sans comprendre.
La raison baisse la garde le temps du spectacle, nous laissant ainsi pour notre plus grand plaisir la possibilité de nous fondre dans le verbe du poète. — L’Humanité