À travers un éclairage personnel et audacieux, la pianiste aux doigts de fée d’origine anglo-turque dévoile les liens insoupçonnés entre l’Orient soufi et l’Occident baroque.

L’œuvre de Bach et les musiques des derviches tourneurs sont toutes deux caractérisées par l’expression d’une spiritualité profonde, l’évocation d’un ordre cosmique et l’utilisation de motifs cycliques répétitifs.

Joanna Goodale, insuffle à la musique de Bach sa personnalité libre et éclectique. Elle l’interprète, la mêle aux rythmes du Moyen-Orient et arrange les chants soufis de Turquie et d’Iran en utilisant des effets mécaniques rappelant les timbres d’instruments traditionnels de ces pays.

Si Joanna porte en elle le don et la grâce, elle possède par-delà les frontières, la beauté de l’audace. —Trajectoire

Première partie par les élèves de l’École Municipale de Musique de Guyancourt

À l’auditorium de La batterie