Dans le cadre de la réalisation du futur Quartier des Savoirs et de la création à venir de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) Gare Guyancourt, qui s’articulera autour de la future gare de la ligne 18, l’Établissement Public d’Aménagement de Paris-Saclay (EPAPS) ouvre une concertation publique pour une durée de deux mois.
Quels sont les grands objectifs pour ce futur quartier ?
Les études urbaines, techniques et environnementales pour la réalisation de la ZAC se précisent.
L’aménagement de la ZAC Gare Guyancourt porté par l’EPA Paris-Saclay entend créer un nouveau quartier mixte, ouvert sur la ville, aux ambitions architecturales et environnementales élevées, tout en renforçant les continuités paysagères : le Quartier des Savoirs.
Le projet s’inscrit dans un double objectif :
- Développer un pôle économique à proximité de la future gare et du Technocentre Renault ;
- Proposer une offre en logements adaptée aux besoins du territoire.
Une concertation pour quoi ?
Cette concertation est un préalable nécessaire pour faire évoluer le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), document fixant les règles d’urbanisme de la zone, et permettre ainsi la réalisation du Quartier des Savoirs.
Une nouvelle occasion pour vous d’exprimer vos attentes pour ce futur quartier !
L’objectif de cette concertation est double :
- Vous informer sur l’avancée du projet via le dossier de consultation ;
- Recueillir votre avis sur le projet de mise en compatibilité du PLUi avec le projet de ZAC.
La concertation préalable devrait durer au minimum 2 mois.
Elle est ouverte du 28 octobre 2024 au 17 janvier 2025 sur https://dialogue.epaps.fr/concertations/zac-gare-guyancourt-saint-quentin/
Quels enjeux pour Guyancourt ?
L’objectif est que la ZAC de la Gare Guyancourt, au sein de laquelle prendra place le futur Quartier des Savoirs, s’inscrive dans la droite ligne de l’identité de Guyancourt, une ville au cadre de vie agréable où il fait bon vivre.
Pour rappel, cette identité repose sur 3 grands équilibres, que la Ville s’efforce de préserver :
- l’équilibre social avec sa mixité de logements (construction de logements sociaux, préservation du tissu pavillonnaire…) pour que chacun, quels que soient ses moyens, puisse continuer à se loger, malgré l’augmentation subie des prix du foncier ;
- l’équilibre entre les espaces construits et ceux verts-bleus (préservation du cadre de vie, des terres agricoles, limitation du déploiement des antennes-relais …) ;
- et l’équilibre habitat-emploi (par exemple, en défendant le fait que la transformation d’entreprises en logements ne peut se faire sans la construction d’équipements publics autour pour répondre aux besoins de nouveaux habitants, la défense des commerces de proximité et de leur diversité…).