Préserver les arbres durablement

Pour préserver son patrimoine arboré, la Ville utilise des méthodes d’entretien durable. Zoom sur les différents types d’élagages pratiqués.

Platanes, érables, cerisiers, peupliers, frênes… Plus de 4 000 arbres sont entretenus par les jardiniers de la Ville. Certains sont rares comme les hêtres pourpres pleureurs du mail Candide ou le tilleul de la rue Ambroise-Croizat, vieux de 100 ans. Tout au long de l’année, les équipes  s’attellent à préserver ce patrimoine arboré. Car s’il participe à la beauté du paysage et à la qualité du cadre de vie, il joue un rôle clé dans l’écosystème.

Depuis 2011, la Ville a signé la Charte de l’arbre en partenariat avec la Communauté d’agglomération. Dans ce cadre, elle s’est engagée, entre autres, à entretenir, soigner et élaguer de manière durable.

Des méthodes douces

En matière d’élagage, la Ville a opté pour la taille douce. Elle préserve ainsi l’esthétique et la santé de l’arbre sur le long terme. Pour cela, deux techniques sont utilisées : le port libre et le port semi libre.

La première consiste à ôter 30 % maximum de la surface feuillue. Moins traumatisante qu’une taille radicale, elle permet d’espacer les interventions (tous les 8 à 10 ans). Sur le même principe, la seconde méthode implique des tailles dites de réduction pour s’adapter à l’environnement (proximité de bâtiments ou de candélabres).

Dans tous les cas, il convient de sélectionner les branches maîtresses à couper afin que le dégagement de façades respecte le port naturel de l’arbre. Enfin, il existe un autre type de taille, peu pratiquée sur la Ville car elle ne respecte pas la silhouette du végétal : la taille en rideaux ou port architecturé.
L’objectif est de créer une forme. Elle concerne les arbres d’ornement (platane, charme…) et le plus souvent de jeunes sujets. À l’âge adulte, une coupe rectangulaire sur trois faces est effectuée.
L’entretien se fait tous les 2 ans, voire tous les ans pour les sites culturels ou historiques (parc, château…).

Halte aux tailles fatales

Néanmoins, un arbre bien portant n’a pas besoin d’être taillé. Mal réalisée, la taille est vécue comme une agression pour lui. Elle affaiblit son système de défenses naturelles et diminue son espérance de vie.

Les tailles sévères comme l’étêtage (retrait de toutes les branches charpentières) sont à éviter car elles peuvent être fatales. Elles ouvrent la porte aux maladies (champignons et insectes), augmentent la prise au vent et provoquent la repousse dense et anarchique de rejets mal ancrés sur leur support. Elles augmentent aussi la hauteur de l’arbre car les rejets poussent plus vite et plus haut que les branches d’origine, favorisent la formation de bois mort et entraînent des coûts d’entretien importants. Aussi avant de tailler, sont pris en compte l’espèce, sa fragilité et l’environnement qui l’entoure.

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